Se prononçant sur ce qui est convenu d’appeler l’Affaire Africa-Gbonké-Coupe Houphouët-Boigny, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), a fait savoir que le match de la dernière journée de la Coupe Houphouët-boigny qui doit opposer l’Asec et l’Africa, dimanche prochain est maintenu.
Cependant, il annonce que si l’Africa ne se présente pas, au parc des Sports, elle sera déclarée forfait. En conformité avec les règlements en la matière. Face aux menaces des dirigeants Aiglons qui exigent qu’on leur restitue l’argent (17 millions de francs CFA), des Oscars de la saison 2008, le président Anouma fait la précision suivante.
"Nous ne sommes certes pas un service de recouvrement, mais les dirigeant de l’Africa ont contacté des dettes qui ont emmené la justice de Côte d’Ivoire à saisir les comptes de la FIF. Dans ces conditions, nous nous sommes vus obligés de défalquer les sommes dues, sur l’argent que nous devrions reverser aux Vert et Rouge, pour éponger leurs dettes. Afin d’obtenir la main lever sur nos comptes", révèle le patron du football ivoirien. Ajoutant que ce n’est pas la première fois que des créanciers saisissent l’instance suprême du football ou la justice ivoirienne pour réclamer leurs dus à l’Africa.
"Je m’étais déjà porté garant auprès d’une banque, afin qu’elle accepte de prêter cinquante millions aux dirigeant d’alors de l’Africa, pour le règlement des arriérés de salaire du coach Cuccinotta, qui avait traduit les Oyé devant la FIFA", déballe le président de la FIF.
Cette intervention d’Anouma avait évité au club d’Alain Donwahi (président en son temps) d’être rétrogradé en deuxième division, comme sanction de la FIFA. Tout en affirmant que l’administration est une continuité, Anouma soutient que les actuels dirigeants Oyé devraient payer, sans chercher à polémiquer, les dettes dont ils ont héritées, en tant que président du club.
Comme quoi, ce n’est pas une cabale de la FIF contre les Aiglons, mais tout simplement une question de décision de justice et d’honneur de la FIF.
Indiquons que les 17 millions ont servi à payer 6 millions à l’ex-entraîneur des Vert et Rouge, Gbonké Tia Martin et 11 millions pour les arriérés de salaire de deux secrétaires d’alors, sous l’ère Doré Lacina.
Alexis KOUAHIO