La Namibie, cendrillon du groupe D, ne marque rien à son actif depuis le début de la compétition. Face à la Côte d’Ivoire, les Braves Warriors espèrent faire pencher la balance et s’inviter là où personne ne les attend.

Battu sur le fil par le Maroc et l’Afrique du Sud, la Namibie espère inscrire son premier but face à la Côte d’Ivoire qui n’en prend pas tant, depuis le début de la CAN égyptienne. « Nous devons combiner les deux premiers matches. Contre l’Afrique du Sud, nous avons montré beaucoup de confiance. L’équipe s’améliore. Nous pensons pouvoir marquer notre premier but contre la Côte d’Ivoire. Quand nous regardons notre progression, nous allons marquer notre premier but du tournoi », a-t-il promis. « Un but important » qui inscrirait la Namibie dans la course pour une place de meilleur 3è parmi les quatre qualificatifs pour les huitièmes.

Gommer les imperfections des deux premières sorties et combiner les meilleures séquences pour faire douter les Eléphants. Le plan de Manetti. « Je pense que nous devons différencier les résultats des deux matches. Le premier match, nous avons montré que nous avons été très compacts. Contre l’Afrique du Sud, nous avons ouvert le jeu. Pour le match contre la Côte d’Ivoire, nous allons jouer différemment. Nous avons beaucoup étudié le jeu de la Côte d’Ivoire », a laissé entendre le stratège namibien qui met un coup de pression. Surtout que le dernier face-à-face avec Kamara Ibrahim s’est soldé par une victoire. Mais c’était lors du CHAN 2018, au Maroc.

Même si la compétition n’est pas la même, Ricardo Manetti peut s’appuyer sur une statistique qu’il sort volontiers de son manche. « La Namibie a toujours eu l’avantage face aux équipes de l’Afrique de l’Ouest. La Côte d’Ivoire ferait une grave erreur en sous-estimant la Namibie », a confié le sélectionneur namibien. Qui a certainement oublié la défaite spectaculaire des siens en 1998 face aux Eléphants (4-3). La seule confrontation jusque-là entre les deux formations au cours d’une CAN.

Patrick GUITEY au Caire