A défaut d’avoir Guus Hiddink, convoité mais qui a décliné l’offre, la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a fini par engager Sven-Göran Eriksson dimanche, soit un mois après le limogeage de Vahid Halilhodzic.
Le technicien suédois dirigera la Côte d’ivoire au Mondial 2010 dans un peu plus de deux mois, avec comme objectif pas trop précis : réussir une participation honorable en Afrique du Sud.
Cependant, Eriksson n’était vraiment pas le choix premier des dirigeants du football Ivoirien, même s’il remplit, selon le communiqué de la FIF, les critères de sélection : Une bonne expérience de la coupe du Monde, des compétences reconnues en tant qu’entraineur de haut niveau, et les aspects économiques
Le dernier critère a surtout prévalu dans le choix de l’ex-entraineur de l’Angleterre et du Mexique. Hiddink qui a atteint deux fois de suite les demi-finales de la Coupe du Monde avec les Pays-Bas (1998) et la Corée du Sud (2002) et remporté la Ligue des Champions en 1998 avec le PSV Eindhoven répondais mieux aux critères des dirigeants ivoiriens dont il était la priorité. Mais le futur entraineur de la Turquie coûtait excessivement cher.
Le président Anouma qui s’est vu dribbler à la dernière minute par le « favori » s’est donc rabattu sur le « tocard » de 62 ans, qui lui satisfait mieux les aspects économiques, pour colmater les brèches.
Après sa séparation avec le Mexique l’année dernière, l’ex-manager de Notts County (D4, Angleterre) a un défi à relever : montrer qu’il n’est pas le choix par défaut de la Côte d’Ivoire, logées aux côtés du Brésil, du Portugal et de la Corée du Nord.
Alexis KOUAHIO