Le milieu de terrain ivoirien qui réalise un début de saison absolument fabuleux avec l’OGC Nice, n’apprécie pas que le mérite de son club, actuellement dauphin de Lyon ne soit pas reconnu.
Après une saison triste à Reading en Angleterre, Emerse Faé est revenu e début de saison en France, cette fois à l’OGC Nice. Prêté au club azuréen, l’ancien Nantais s’est vite fait une place et brille avec les Aiglons. Les belles performances du milieu de terrain des Eléphants n’est d’ailleurs pas étrangère au beau parcours que réalise actuellement les Niçois en championnat.
Dans son double rôle de vigie et d’inspiration des partitions niçoises, Faé se montre très performant et a même déjà inscrit deux buts décisifs en championnat. Et, Nice flambe sur les sommets de la Ligue 1. Actuellement deuxièmes derrière Lyon, mais surtout devant Marseille, Paris et Bordeaux notamment, les Azuréens réalisent l’un des leurs meilleurs parcours de l’histoire en championnat.
Emerse Faé donne les recettes de la magie niçoise. « Il n'y a pas de hasard. Nous sommes en confiance, en réussite, mais il faut la provoquer. Oser», développe-t-il avant d’ajouter : «Les points sont là, donc c'est plus facile de tenter les choses. On se sent libéré».
Avant d’affronter le promu grenoblois samedi, Emerse Faé n’est pourtant pas content. Le milieu des Aiglons pousse une véritable gueulante.  Le joueur ivoirien ne comprend pas en effet que les performances de son club soient passées sous silence ou même dévaluées. «Les gens ne parlent pas assez de nous. Cela ne me gêne pas, c'est juste un constat », constate-t-il amèrement.
Même si l’intéressé reconnaît que cette absence de médiatisation autour de son club est de nature à éloigner la pression de l’équipe. «C'est vrai, c'est peut-être mieux qu'on nous laisse tranquilles », dit-il. Non sans s’être choqué par le fait qu’on lénifie les remarquables performances d’une oGC Nice à la fois conquérante et étonnante. « Lorsqu'on gagne, c'est souvent parce que l'adversaire a mal joué. Pas parce que nous avons été bons !», conclut-il.
Par Abdoul KAPO