L’ASEC Mimosas, face au ENPPI d’Egypte, n’a pas pris une bonne option lors du huitième de finale aller de la Coupe de la Confédération. Tenus en échec (2-2) au stade Félix Houphouët-Boigny par des Egyptiens loin d’être de tonnerre, les Mimosas accusent l’inexpérience.
Parmi les dirigeants de clubs ivoiriens, ceux de l’ASEC sont connus pour leur grande expérience de la scène africaine. Dimanche au stade Félix Houphouët-Boigny, ils étaient là. Francis Ouégnin, Lamine Dibo et… Me Roger Ouégnin, PCA du club Jaune et Noir. Mais la grande expérience dans les gradins et sur le banc Mimosas dirigé par Gouaméné Maxime, lui-même champion d’Afrique 1998 avec l’ASEC, contrastait avec la prestation des joueurs sur le terrain. Précipitation dans le jeu, manque de lucidité offensive, absence d’agressivité défensive… cet ASEC là n’avait rien d’ «éternel» mais tout d’un véritable novice de la scène africaine.
«Je crois que c’est l’inexpérience qui nous a empêché de sortir vainqueurs de cette rencontre». Sogodogo Lamine, capitaine Mimosas en l’absence de Diomandé Ahmed Hervé, blessé, ne sait pas trompé dans sa lecture du jeu lors de la conférence de presse d’après-match. En plus du manque d’attaquant capable de faire la différence, l’ASEC n’a plus les épaules pour soutenir tout le poids de l’Afrique. Le demander à des jeunes qui pour la plupart, y font leurs premiers pas résultent de l’exploit. Et même si pour Gouaméné Maxime, «le jeune âge des mimosas a toujours été pour nous à l’ASEC mimosas un atout», il devient, ce coup-ci, un boulet pour des Jaune et Noir obligés d’être extraordinaires dans quinze jours en Egypte au risque de n’avoir que des sommets locaux à se mettre sous la dent. Des joutes locales qui atteindront (sûrement) leur sommet lors du classico (Africa-ASEC) de la 8e journée en retard prévue pour le samedi 23 mai à Bouaké. Un bon test pour le seul représentant ivoirien sur la scène africaine avant d’aller forcer le destin aux pieds des pyramides égyptiennes.  
Par Patrick GUITEY