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Un autre Karaboué attend de briller. Mais cette fois, sous les couleurs de ses ancêtres, de sa patrie, la Côte d’Ivoire. Cette fois, c’est au football que le patronyme Karaboué espère éclore après le légendaire Daouda qui s’est construit au handball sous la tunique des Bleus de France. Si les dirigeants du football national n’y prennent garde, Lossemy Karaboué pourrait faire partir de ces talents qui ont échappé aux Eléphants. Car Lossemy, formé à Lyon et passé par Sedan, a déjà fait ses classes en équipe de France avec les -17, -18 et -19 ans.
 
A 24 ans, le cœur du milieu offensif de l’AS Nancy Lorraine balance entre deux drapeaux qui lui son chers. « Si la Côte d’Ivoire m’appelle, j’irai tout de suite ! Mais bon, aucune des deux équipes ne m’a appelé pour le moment. Je ne pense pas que l’équipe de France m’appellera un jour mais bon, je suis ouvert quand même », a indiqué la révélation de la Ligue 1 côté de l’ASNL. Très dubitatif, il a quand même un repère, Didier Drogba, un exemple à suivre, un sentier tracé qu’il aimerait emprunter. « Drogba, ça représente tout ! C’est la Côte d’Ivoire de notre génération, le porte drapeau de la sélection. Il fait beaucoup de choses pour le pays ». Lui aimerait bien en faire également pour son pays. Pourvu que la sélection nationale, tant olympique que senior, aura ses portes ouvertes, comme l’indiquent si souvent les staffs techniques qui se sont succédés.
 
A quelques semaines de l’ouverture des championnats européens, l’encadrement devra chercher également du côté de Nancy pour assurer la relève d’une génération qui écrit les dernières lignes de son cycle.
 
Patrick GUITEY