Mercredi au stade Robert Champroux où la décision a été prise, les arbitres maintiennent la pression sur la Fédération Ivoirienne de Football. « Pas d’arbitres sans mesures sécuritaires durables protégeant les “hommes en noir“ sur les pelouses ». Face à la presse sportive nationale ivoirienne, le discours de M. Michel Deroux, porte-parole de l’AMAFCI était bien clair.  «Nous vous annonçons que nous maintenons notre mot d’ordre. Et ce malgré les menaces de la Fif qui appelle certains de nos camarades pour les obliger à officier les rencontres », a-t-il soutenu aux côtés de plusieurs arbitres.  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Une position qui n’a pas changé malgré la rencontre avec Sory Diabaté, président de la Ligue Professionnelle.  Un mot d’ordre renforcé par la volonté de la Fif d’obliger les arbitres à officier des rencontres.  «La Fif veut nous obliger à jouer à l’aide de menaces. Figurez-vous que lors de notre rencontre avec Sory Diabaté le lundi dernier, il nous a été dit que si nous n’officions pas, la Fif ira chercher des arbitres ailleurs», a révélé le conférencier. «Si vous ne jouez pas nous ferons tout pour boucler notre championnat sans vous», aurait déclaré des membres de la Fif avec à leur tête Sory Diabaté.
 
Des menaces qui ne font pas fléchir les arbitres de football de Côte d’Ivoire qui rétorquent que si l’affaire prend cette tournure, « nous espérons que l’année prochaine ils continueront avec ces arbitres étrangers ». Le bras de fer entre la Fif  et les arbitres n’a pas encore trouvé de dénouement. Et ce, malgré les sanctions prises contre l’Africa.  Les arbitres, eux, préparent leur assemblée générale prévue pour le vendredi prochain, où l’on annonce de grandes décisions.
 
Par Patrick GUITEY