<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Des retours, des absents et des aux revoir momentanés. Marc Zoro est sûrement classé dans la dernière catégorie des internationaux ivoiriens. Le défenseur qui a participé à toutes les campagnes des Eléphants depuis l’arrivée de Coach devra mettre la pédale cette fois-ci. Car à Izmir, il n’y aura aucune ombre de la panthère noire.
 
Et pourtant, selon les observateurs, la rugueuses tour de garde des tricolores semblait être indémontable dans le salon de la sélection ivoirienne. Et ce, malgré une saison presque blanche de Marc Zoro sous les couleurs du Benfica de Lisbonne. Car au Portugal où son arrivée en 2007 a défrayé la chronique, l’ex-défenseur de Messine n’était plus le bien venu. Surtout après le départ de José Antonio Camacho, le manager espagnol. Les arrivées de Fernando Chalana puis Quique Flores Sanchez à la tête des Lampistes de Lisbonne ont plutôt obscurci une carrière pleine d’espoir pour Marc Zoro. Barré par David Luis et Luisao en défense central du Benfica, Zoro ne se met que deux matchs sous la dent avec un but en consolation.
 
Sans match dans les jambes et à cours physiquement, l’équipe nationale ne lui tendait donc pas les bras. En tout cas, la fameuse maxime «tu ne joues pas en club, t’a pas ta place en équipe nationale» d’Ulrich Stielike, ancien sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, très appréciée d’ailleurs par le public ivoirien fermait bien la porte de la sélection à Zoro et à plusieurs autres internationaux dans le même cas. Une maxime que Balaie Coach Vahid à cours de joueurs à son avènement à la tête des Eléphants. Zoro Marc est appelé. Et même s’il passe le clair de son temps sur le banc, il participe à l’ensemble des rencontres du deuxième tour des éliminatoires couplées Can et Mondial 2010.
 
Pour l’expédition d’Izmir,  Zoro n’a pas retrouvé la confiance de Coach Vahid qui l’a laissé libre. Sûrement pour lui donner le temps de s’imposer à Vitoria Setubal où il a été prêté par le Benfica jusqu’à la fin du championnat portugais. Mais les plus épicés expliquent cette absence par les retours sous le drapeau de Gohouri Steve et Demel Guy Roland. Ces deux défenseurs centraux qui peuvent également exercer dans le couloir défensif droit, excellent dans leurs clubs logés en Bundesliga. Gohouri au Borussia Mönchengladbach et Demel à Hambourg ont marqué des points auprès de coach Vahid qui n’est pas resté longtemps aveugle sur leur performance et sur celle de Bamba Souleyman, le jeune mais rigoureux défenseur de Hibernian en Ecosse. Pour Zoro Marc la porte d’entrée se bouche peu à peu. Pour la défoncer, le nouveau défenseur du Vitoria Setubal sait ce qu’il a à faire. Mais pour l’instant, il devra se résoudre à assister au choc d’Izmir depuis son téléviseur.
 
Par Patrick GUITEY