La deuxième phase du championnat national de première division (Ligue 1) dénommée « Super Division » peut véritablement commencer le 7 juillet  prochain sans l’Africa Sports d’Abidjan. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) n’a pas, en effet,  suivi les dirigeants du club vert et rouge dans leur requête de faire  suspendre la décision de la Commission de Recours de la Fédération Ivoirienne de Football suite à « l’Affaire Inaï Stéphane ».  Pour rappel, l’Africa a fait appel  le 22 juin dernier en l’encontre de la FIF et de l’USC Bassam devant le TAS suite à la décision de la Commission de Recours qui a confirmé celle de la Commission de Discipline dans le litige du joueur Inaï Stéphane Desson reconnu coupable de fraude sur son identité. Outre leur déclaration d’appel dans laquelle ils demandent à rejuger cette affaire, le PCA de l’Africa, Me Koné Cheick Oumar, et ses collaborateurs ont soumis au TAS une requête urgente visant  à ordonner la suspension de la décision de la Commission de Recours de la FIF. Le TAS a alors invité la FIF et l’USC Bassam à produire leurs observations sur cette requête urgente. Ce à quoi ces deux structures se sont pliées le 28 juin dernier,  délai qui leur avait été imparti. Le 29 juin, statuant sur cette requête urgente, le TAS décide de la rejeter au motif que l’application de la décision de la Commission de Recours de la FIF ne causera aucun dommage irréparable à l’Africa. En clair, l’Africa a perdu la bataille des effets sportifs de cette affaire. Autrement dit, le classement final de la poule A est devenu irréversible. L’USC Bassam (3ème) qui est  concernée par cette affaire peut donc participer à la Super Division dont le lancement aura lieu d’ailleurs ce mercredi 4 juillet 2012.  Par ailleurs, il est bon de noter que la procédure sur les questions de fonds dans cette « Affaire Inaï Stéphane »  suit son cours.
Source: FIF