Arrivé sur les lieux, l’équipe de sport-ivoire.ci s’est vu nez-à-nez avec la police, armée, qui supervisait l’expulsion des agents et du matériel de la société du “milliardaire“ située à l’immeuble Harmonie. Imprimante, télévision, chaises et cartons pleins d’objets divers de bureau ont été sortis et exposés devant le bâtiment qui abrite le siège de Konéco, la société multiservices au sommet duquel trône Koné Cheick Oumar. Une opération sous les yeux d’un huissier de justice appliquant une décision de hiérarchie qui ne s’est pas faite sans heurts. Dans les locaux où l’accès nous a été interdit, certains agents de la société accusaient les forces de l’ordre de brutalité. « Vous appliquez une décision, on comprend, mais de là aller jusqu’à porter main à une femme, c’est inacceptable », scandait un témoin d’une des scènes. Les forces de l’ordre présentes ont nié ces allégations. « C’est Sidy Diallo qui veut humilier Koné Cheick » Quelles sont les raisons de cette expulsion express ? Et ce,  alors que la presse s’apprêtait à entendre la déclaration de Koné Cheick Oumar, certainement sur sa position sur la vie de l’Africa Sport d’Abidjan. Face au mutisme des protagonistes, un agent de sécurité a vendu une infime mèche. « Il s’agit d’une expulsion pour une affaire de plusieurs mois de loyer impayé et d’arriérés de salaires aux employés de la boîte », a-t-il indiqué.  Dans le camp Konéco, l’on tient le président de la Fif pour responsable de cette tentative d’humiliation. « Ils n’ont pas le droit de l’expulser de ses bureaux. Nous avons une décision qui nous donne jusqu’au 15 février pour nous acquitter de nos devoirs. Mais c’est encore Sidy Diallo qui a activé ses réseaux pour humilier Koné Cheick », nous a confié un proche du président déchu de l’Africa tout en promettant que tout rentrerait dans l’ordre. Des déclarations appuyées par un visage très connu des Amazones qui ne s’est pas éternisé sur les lieux. Quant à Koné Cheick Oumar, il serait toujours dans ses locaux. Les heures à venir devraient nous situer sur la suite des événements. Patrick GUITEY