La saga Fédération ivoirienne- Ulrich Stielike n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Jacques Anouma qui n’a pas trouvé opportun de donner un contrat de longue durée à Ulrich Stielike, a interdit l’entraîneur allemand de parler désormais à la presse ivoirienne. Les séries d’entretiens entre Jacques Anouma et Ulrich Stielike n’ont finalement pas produit le résultat escompté. Le technicien allemand qui était dans la quête d’un nouveau bail à la tête de l’encadrement technique des Eléphants, n’a pas eu gain de cause. L’ancien international allemand n’a été maintenu que pour une période de quinze jours, juste le temps de diriger les Pachydermes ivoiriens contre la Tunisie le 26 mars prochain à Paris. Malgré un bilan jugé plutôt positif, le sélectionneur des Orange n’a donc pas eu droit à une rallonge de son bail. Comme on l’a dit dans ces colonnes, Stielike a été victime de ses méthodes qui tranchent avec celles qui ont cours dans la maison de verre, le siège de la Fédération ivoirienne de football.  Jacques Anouma et ses collaborateurs goûtent peu à l’indépendance d’esprit et au franc parler du technicien. Lequel ne s’embarrasse pas de fioritures pour dénoncer certaines pratiques des dirigeants de l’instance dirigeante du ballon rond ivoirien ou dire haut devant la presse ce qui ne va pas. Voilà donc les raisons qui milité en défaveur d’Ulrich Stielike dans ses négociations avec le patron de la Fédération ivoirienne. D’ailleurs, avant qu’il ne reparte en Allemagne le samedi dernier, le sélectionneur national a été formellement interdit par le président Jacques Anouma de se confier dorénavant à la presse ivoirienne. Anouma a donc décidé de réduire son employé au silence. Stielike est interdit désormais d’accorder des interviews. Ses prochaines interventions devraient être au préalable validées par un dirigeant de la Fédération. Et , il ne devrait parler que lors des conférences de presse officielle commandées par la FIF. Contrarié mais en quête de travail, l’entraîneur des Eléphants a pour l’instant accepté malgré lui cette censure. Du côté de la Fédération , tout le monde est persuadé que Jacques Anouma ne devrait pas accorder un nouveau bail au successeur d’Henri Michel. On raconte que le locataire de la Maison de verre a confié les rênes de l’équipe nationale à Uli en attendant pour pouvoir discuter sereinement avec les entraîneurs qu’il piste. Cette impression n’a pas échappé à Ulrich Stielike à la sortie de son deuxième tête- à – tête avec son employeur. D’où sa phrase (« la balle est dans le camp de la FIF  ») lourde de sens lancée en direction de Jacques Anouma et ses collaborateurs. On espère que la FIF saura dégager convenablement son camp au risque de concéder un but qui pourrait mettre à mal l’avenir des Eléphants. Joachim Tiégna