A l’issue de la visite du secrétaire exécutif de la CAF Veron Mosengo-Omba, la FIF a organisé un point de presse pour faire la synthèse de ce séjour à Abidjan des émissaires de Patrice Motsepe ce mercredi 9 février à Radisson Blu Hôtel. Étaient présents face à la presse, Jacques Anouma du Cocan, Veron Mosengo-Omba et Sandra Latorre de la CAF. 

Passé le temps des civilités, le SG de l’instance africaine a exprimé sa  satisfaction à l'issue de sa visite sur les sites. Selon lui, les travaux avancent bien. « Nous avons constaté que les travaux de la cité sportive à Korhogo avancent très bien. Les travaux du stade avancent très bien. Je suis content de ce que j’ai vu. A San Pedro, nous avons visité la cité sportive. Les travaux avancent bien. Les joueurs et les officiels qui vont y habiter ont de la chance », a-t-il déclaré d’entrée avant de revenir sur le drame d’Olembé lors de la précédente CAN. « Nous avons vécu une CAN merveilleuse au Cameroun. Malheureusement, avec le drame que nous avons connu. »

Pour le suivi des travaux, le bureau de la  faîtière du football africain verra le jour dans le courant du mois d’avril comme il l’a indiqué. « Comme vous savez, nous allons installer notre bureau à Abidjan. Notre bureau CAF à Abidjan va travailler pour organiser une très bonne édition de la CAN. » Il a tout même affirmé qu’il n’y a aucun conflit entre le Cocan et la CAF. « Il n’y a aucun problème entre le Cocan et la CAF. »

Quant au cahier de charges, il a été déjà remis aux autorités ivoiriennes avec pour objectif la livraison des infrastructures six mois avant la compétition. « Le cahier des charges, concernant les infrastructures a été remis aux autorités. La prochaine étape, c’est la livraison des ouvrages. La plupart, ce sera fin décembre. Pour nous, les ouvrages doivent être remis six mois avant la compétition », a-t-il soutenu

Compte tenu des suggestions, il aura toujours des touches apportées. Et les autorités ivoiriennes l’ont compris d’où l’installation de pelouses hybrides.Veron Mosengo-Omba souhaite l’implication de tous afin de relever le défi d’organiser une Coupe d’Afrique des Nations exceptionnelle. « Il y a toujours quelque chose à améliorer. Nous voulons de bonnes pelouses. Les autorités y ont penser. Les Ivoiriens doivent être contents d’organiser la CAN. Ils doivent organiser une CAN cinq étoiles », a-t-il conclu. 

Chamade YAH