Démarrée le 10 octobre, la formation des entraineurs Niveau1 BWF a connu son épilogue samedi dernier au Hall 2 du palais des sports de Treichville après 8 jours d’intenses ateliers. Formateur de la dizaine d’impétrants, l’expert béninois Bernardin Bokpè, Agent de développement Régional de la Confédération Africaine de Badminton s’est réjoui du niveau de ses stagiaires.

« Au départ nous sommes partis sur une base un faible. Les stagiaires ont réellement progressé au fur et mesure que la formation avançait. Je puis dire au soir de ces 8 jours que nous sommes satisfaits du niveau de nos entraineurs », a-t-il indiqué avant de poursuivre. « Nous avons un taux satisfaisant d’admis. Je ne peux pas donner un nombre exact parce qu’il y a quelques aspects de l’évaluation à corriger et étudier afin de sortir des résultats officiels dans une semaine ».

Sortis de cette formation avec un capital connaissance réhaussé, les stagiaires n’ont pas voilé leur satisfaction. « Cette formation nous a été bénéfique. Dans la mesure où, l’expert nous a distillé des enseignements sur les schémas tactiques, le mode de déplacement, l’exécution des frappes dans le coup avant, mi et fond de coup. Nous repartons très satisfaits et nous nous engageons à booster cette discipline afin que dans quelques années la Cote d’Ivoire ait de grands champions », nous a confié Marc Damon, le porte-parole des stagiaires. Une satisfaction partagée Honoré Zolobé, le Président de la Fédération Ivoirienne de Badminton (FIBAD). « De façon générale, c’est un sentiment de réelle satisfaction. Car en dépit de la crise sanitaire mondiale qui sévit, la Cote d’Ivoire est le premier pays à organiser la première activité de la Confédération Africaine (BCA). En plus de ce privilège, il faut rappeler que tous les stagiaires sont ivoiriens. Ce qui n’est habituellement pas le cas », a-t-il déclaré.

Présent à la cérémonie d’ouverture et également à la clôture de cette formation, Emile Djako, l’émissaire du Ministre des sports s’est également félicité des efforts consentis par la fédération pour assurer la formation des cadres. « Quand la formation prime, au bout de 4 ,5,6 ans on a les résultats. Voici ce qui me réjouit quand je vois cette fédération accorder la priorité à la formation en vue du développement de cette discipline. Avec la formation, nos athlètes pourront gravir facilement les échelons », s’est-il réjoui. Après cette formation de Niveau 1 BWF, suivra   une série de formation des cadres techniques prévue à Yamoussoukro, des arbitres et la mise à niveau des athlètes sans oublier les opens et autres compétitions qui clôtureront la saison.

Lebéni KOFFI