A moins de deux semaines des débuts de la Côte d’Ivoire au Mondial 2010, Didier Drogba se montre nettement moins optimiste sur les chances des Eléphants d’accéder au deuxième tour. En outre, le capitaine de la sélection ivoirienne réitère un discours qu’il a maintes fois soutenu ces derniers temps : il regrette le départ de Vahid Halilhodzic.
Si le match amical livré par la Côte d’Ivoire contre le Paraguay dimanche dernier avait suscité beaucoup d’espoir dans le camp des supporters ivoiriens, Didier Drogba est venu balayer toute cette dose de confiance.
Dans un entretien qu’il a accordé à RMC, DD s’est montré on ne peut plus sceptique sur les chances des Eléphants de s’extirper du groupe de la mort qu’ils composent avec le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord. En tout cas, le goleador ivoirien s’est montré un peu inquiet. « En plus d'être dans une poule compliquée, on s'est rajouté des difficultés. En faisant une CAN en dessous de nos capacités, on n'a fait qu'attirer les problèmes. Nos deux premiers matchs vont être très importants, on va bien se préparer et on fera ce que l'on peut », a-t-il dit.
Ces propos du capitaine des mammouths qui ne transpirent certes pas la confiance. Mais, ils peuvent être aussi considérés comme une manœuvre de diversion des adversaires de la sélection orange. Ce qui serait une belle tactique.
Il regrette Vahid
Plus loin dans son interview, Didier Drogba a également regretté le limogeage de Vahid Halilhodzic avec lequel lui et ses coéquipiers se sentaient bien. L’icône ivoirienne en a même profité pour glisser un tacle bien appuyé à ceux qui ont critiqué le technicien Franco-Bosniaque après son départ. « Contrairement à ce que beaucoup de gens ont pu dire, on a beaucoup apprécié Vahid. C'est quelqu'un qui a été super avec nous. J'ai entendu beaucoup de mauvaises langues se délier mais avec nous, en tout cas, il était exceptionnel », a déclaré le meilleur buteur du championnat d’Angleterre. Les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football apprécieront…                                                                                Par Abdoul KAPO