Géants lors de la manche retour, les Eléphants n’ont pas besoin d’utiliser les 100% de leur masse pour terminer leader de la poule E, qu’ils gouvernent. En trois sorties, les hommes de Coach Vahid ont fait le carton plein. Ne reste plus que trois pas sur les quatre pattes du pachyderme pour décrocher, de la trompe, le ticket pour Afrique du Sud 2010.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
«Nous avons un groupe soudé qui a envie de participer à une deuxième Coupe du Monde de son histoire et nous ferons tout pour être en Afrique du Sud». Ces déclarations sont de Zokora Didier alors qu’il portait encore les couleurs de Tottenham. Cette envie de mondial n’a pas changé depuis son arrivé au FC Séville. Et comme le “Maestro“ de la “Séléphanto“, l’ensemble du troupeau de Coach Vahid a, plus que jamais, les défenses tournées vers l’Afrique du Sud.
 
Pour y être, la Côte d’Ivoire aurait mathématiquement besoin que d’une victoire et d’un nul. Et si les Eléphants devaient s’imposer qu’à une seule reprise pour ces manches retour des éliminatoires Can-Mondial 2010, les Ivoiriens choisiraient les Etalons du Burkina Faso comme la parfaite victime. La rivalité entre ces deux pays voisins-frères reste encore vive surtout autour du ballon rond. Le samedi 5 septembre 2009, au stade Félix Houphouët-Boigny, les Eléphants ont encore une fois la possibilité de tuer l’enthousiasme burkinabé, après l’avoir fortement entamé à Ouagadougou le 20 juin au stade de 4 août. Ce n’est pas tant la victoire qui est attendue par les supporters des Eléphants, mais la manière dont les hommes de Vahid Halilodzic l’acquerront.
 
Vaincre et Convaincre, le grand défi
 
Pour l’opinion ivoirienne il est d’une « nécessité d’être à la hauteur de la réputation qui est la leur». Pour elle, «il est raisonnable de reconnaître que les Ivoiriens ne sauraient s'accommoder ni d'une simple qualification au championnat du monde de football». Convaincus que ni le Burkina, ni la Guinée et pas même le Malawi ne saurait arrêter la machine ivoirienne, le défi reste maintenant à prouver que la Côte d’Ivoire est une équipe et pas un simple assemblage de grands noms repartis dans les plus grands clubs européens.
 
Par Patrick GUITEY