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Interview- Football- Gosso Gosso Jean-Jacques (As Monaco) : "Prouver que je suis l’homme de la situation

Football

Interview- Football- Gosso Gosso Jean-Jacques (As Monaco) : "Prouver que je suis l’homme de la situation

14 October 2008 0
"Prouver que je suis l’homme de la situation

Les Eléphants de Côte d’Ivoire depuis deux regroupements ont retrouvé leur milieu perdu de vue. Jean-Jacques Gosso Gosso, après le Mozambique, a été sélectionnée par Coach Vahid, pour la rencontre face à Madagascar. Le néo-monégasque a profité de son passage au pays pour dévoiler ses ambitions avec l’ASM par le biais de sport-ivoire.
Du Stella à Monaco, vous avez connu un parcours assez atypique pour celui qui était le meilleur milieu de sa génération. Ne pensez-vous pas que Monaco aurait dû être le début de votre carrière ?
C’est vrai que certaines personnes après mes prestations avec l’équipe junior à l’époque me voyaient jouer dans un grand club en Europe. Ça n’a pas été le cas. J’ai eu un autre parcours que vous connaissez. Maintenant tout le monde peut juger de la bonne ou de la mauvaise trajectoire de ma carrière. J’aurai bien voulu évoluer en Europe un peu plus tôt, mais chacun a son destin et le mien m’a fait prendre une autre voie. Mais le plus important c’est aujourd’hui. Car je suis à Monaco et je veux me concentrer pour mon équipe et démontrer tout le bien qu’on disait de moi afin de m’ouvrir les portes de l’équipe nationale à laquelle j’ai toujours appartenu malgré mon éloignement.
Vous n’avez pas mis du temps à vous faire une place dans l’effectif monégasque. Vous vous attendiez à une intégration aussi rapide à votre arrivée sur le rocher ?
Je ne pouvais qu’attendre ce résultat. Oui je m’y attendais parce que je suis ambitieux. Et pour se faire une place rapidement dans un championnat qui a un niveau beaucoup plus élevé il fallait que je me mette au travail pour prouver que j’étais l’homme de la situation. Et avec beaucoup de concentration dans le travail j’ai réussi à atteindre ce niveau de jeu. Ce qui m’a permis de  m’intégrer rapidement dans le groupe du coach Ricardo.
Quelle différence faites-vous entre le championnat israélien et celui de France où vous avez fait quelques journées ?
(Il ricane) Je crois que le niveau en France est beaucoup plus élevé qu’en Israël. Mais en plus du jeu sur le terrain, je crois que le championnat est mieux structuré et beaucoup médiatisé…
C’est ce facteur qui t’a motivé à évoluer en Ligue 1 française ?
Beaucoup. Je pense que la France c’est vraiment un plaque tournante du football en Europe grâce à la grande médiatisation de ses compétitions. Ça pesé dans la balance et je crois que ça m’a beaucoup motivé à rejoindre le championnat français. Je profite pour remercier tous ceux qui s’activent autour de ce que nous faisons car ça nous aide beaucoup dans notre carrière.
Quel objectif vous vous assignez pour votre première saison avec Monaco ?
L’objectif premier du groupe c’est bien de se maintenir dans la première moitié du classement et épingler un trophée pourquoi pas la Coupe de France. Je veux dire que le coach ne nous met pas une pression  inutile. Il nous a seulement demandé de jouer sur notre qualité et le reste viendra tout naturellement.
En pleine ascension dans l’antre jeu monégasque vous ne craignez  pas que cette blessure à la cuisse pourrait freiner votre élan et partant, vous faire  perdre votre place de titulaire ?
C’est vrai que la blessure arrive toujours à un mauvais moment et c’est vrai que ça freine quelque peu ma progression. Mais je reprends dans quelques semaines et j’entends reprendre les choses où je les ai laissées. Parlant de la concurrence j’en suis conscient. Mais ça ne m’effraie pas. Je crois plutôt que ça me stimule encore à plus de travail. Je n’ai pas peur de la concurrence.
Pour vous qui avez été capitaine des Eléphanteaux de Côte d’Ivoire, qu’est ce que ça vous fait de retrouver le maillot national ?
Ça fait vraiment plaisir de retrouver les copains et  cette ambiance. Je veux dire que jouer pour son pays, il n’y a pas plus grande motivation. Et je  suis bien placé pour le dire car comme vous savez j’ai été capitaine de l’équipe junior et je sais donc apprécier ces moments là. C’est quasi certain que je ne jouerai pas face à Madagascar à cause de ma blessure. Mais je n’échangerai rien contre ces moments que j’entends revivre avec les Eléphants.
Réalisée par Patrick GUITEY

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