Didier Drogba était à Marseille dimanche avant de rejoindre la sélection ivoirienne. Une bouffée d’air frais pour le joueur écarté du onze de Chelsea par Luiz Felipe Scolari.  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Didier Drogba, votre présence fait du bien à l’OM même lorsque vous êtes dans les tribunes ?
 
Oui c’est bien… Tant que ça reste dans les tribunes... Non je suis content. La première mi-temps a été un peu difficile pour l’OM mais en deuxième mi-temps, ils ont vraiment poussé. Au niveau de l’impact physique c’était intéressant et surtout ils n’ont rien lâche jusqu’au bout. J’ai vu un Taiwo exceptionnel et un Steve Mandanda égal à lui-même. C’est bien d’avoir gagné, ça relance la course à la deuxième place. Pour l’instant il faut voir la deuxième place, il faut y aller étape par étape.
 
Vous suivez toujours le parcours de l’OM ?
 
Toujours, toujours, oui toujours.
 
L’OM semble toujours à la recherche d’un buteur et disent être intéressés par Didier Drogba !
 
Mais non ça ne les intéresse pas. Il y a « Nino » (Wiltord) qui est là, Brandao vient d’arriver, il faut mettre ces gens là en confiance et ne pas parler de Drogba. Drogba n’est pas là pour l’instant.
 
Pour l’instant ?
 
(Il éclate de rire)
 
Comment ça se passe à Chelsea, vous ne débutez pas souvent les matchs depuis quelques temps ?
 
 
Oui c’est vrai je ne commence pas souvent mais il y a des périodes comme ça. Dans une carrière on n’a pas souvent du très, très bien ou du très bien sur dix ans. C’est un petit passage avec un petit coup de moins bien mais je ne suis pas inquiet. Ça va revenir.
 
Le coach vous a dit ce qu’il attendait de vous exactement ?
 
Oui il attend de moi que je fasse la différence en rentrant. Ce n’est pas forcément facile mais je pense que je peux le faire. A moi de bosser plus.
 
Vous comprenez ses choix ?
 
Si je dis oui on va dire que je ne suis pas ambitieux et si je dis non les gens vont dire que je suis abattu alors que je ne le suis pas. C’est simplement un passage. Ce n’est pas facile à vivre mais ce n’est pas non plus la fin du monde. L’important pour moi c’est d’être en pleine santé, bien physiquement, je le suis. Tant que je peux apporter à l’équipe je le fais.
 
Le match nul de samedi a perturbé le groupe ?
 
Oui c’est vrai en ce moment c’est un peut difficile mais je pense qu’on va trouver les moyens de revenir. J’espère que la League des Champions va nous faire du bien.
 
Il sera mercredi au Vélodrome, que pensez de Maradona ?
 
« El Pibe de Oro » c’est tout simplement celui qui m’a donné en vie de jouer au foot. Je suis très content qu’il vienne ici finalement… Moi j’ai eu l’occasion de le croiser à Manchester. Il était devant le vestiaire avec nous, il faisait moins quinze et il avait froid comme nous. Ce jour là  j’ai réalisé un rêve d’enfant. Je suis vraiment heureux. Mercredi je serais en Turquie mais j’espère pouvoir regarder ce match à la télévision…
 
Football365.fr