Prêté au Recreativo Huelva lors de la saison écoulée, Kanga Akalé revient à Lens pour honorer ses deux dernières années de contrat. Mais avant de poser définitivement ses valises, il attend de savoir si on comptera sur lui ou non la saison prochaine.
Kanga Akalé, votre prêt au Recreativo Huelva terminé, que comptez-vous faire la saison prochaine ?
Je vais revenir à Lens puisque je suis encore sous contrat pour deux années. En revanche la suite je ne la connais pas. C’est aux dirigeants de décider et je vais donc attendre de savoir ce qu’ils pensent de ma situation. Pour ma part, j’aimerais rester à Lens. On verra tout ça quand je rentrerai de vacances. Votre première expérience à Lens ne doit pourtant pas être un bon souvenir…
Justement j’ai envie de rester à Lens parce que la première fois cela n’a pas marché. Je suis un compétiteur et je veux prouver que les dirigeants de Lens n’ont pas fait le pire choix de leur vie en me faisant venir en 2007. Mais je le répète, ce sont eux qui décideront. Comment expliquez-vous que cela n’ait pas marché pour vous à Lens ?
C’est la vie de sportif qui est comme ça. Avant j’avais joué à Zurich et à Auxerre et à chaque fois tout s’était bien passé pour moi. A Lens l’expérience s’est mal déroulée et cela s’est enchaîné à Marseille puis au Recreativo Huelva où j’ai eu une saison très difficile. Mais c’est la vie, il y a toujours des hauts et des bas dans une carrière.
Justement, on a le sentiment qu’après avoir fait vos preuves à Zurich et surtout Auxerre, plus rien n'a marché pour vous. Que ce soit à Lens, mais aussi à Marseille ou en Espagne. Vous n’avez pas d’explication ?
Je me pose souvent la question et on me la pose souvent aussi. Avant Lens tout allait bien et d’un seul coup plus rien ne va. Je pense qu’à Zurich et à Auxerre j’ai eu la chance d’avoir la confiance de mon entraîneur. Avec Lens tout avait plutôt bien commencé car le coach était Guy Roux, qui m’avait fait venir et me connaissait bien. Mais Jean-Pierre Papin est arrivé ensuite et il m’a moins fait confiance. Cela amène du doute, de la réflexion, et quand on commence à se mettre plein de choses dans la tête, ça devient difficile. C’est avant tout une question de confiance. Votre apssage en Espagne n'a pas été une réussite non plus. Pouvez-vous nous en dire plus sur la saison que vous venez de traverser, au Recreativo Huelva ?
Quand je suis parti à Huelva, je suis arrivé avec un manque de préparation. Le staff avait remarqué que j’avais un peu de poids en trop, mais je l’ai perdu et je me suis remis à jouer. Alors que l’équipe était tout en bas, on a commencé à gagner quelques matches et j’étais même devenu le chouchou du club. Mais en décembre, juste avant la trêve, on a perdu 4-1 à La Corogne. Et d’un seul coup, au retour des vacances, je n’étais plus dans les plans de l’entraîneur. Je suis allé à sa rencontre, lui demander ce qu’il se passait et il m’a simplement dit que c’était lui qui prenait les décisions… La fin de saison a ensuite été vraiment difficile pour moi. 
Source: lensois.com