Opéré il y a un peu plus de deux semaines, le jeune défenseur ivoirien des Merlus a entamé sa rééducation. Mais, le bout du tunnel reste évidemment loin.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Bakary Soro revient de l’enfer. L’international ivoirien découvre depuis deux semaines, l’autre facette moins réjouissante du métier de footballeur. Blessé il y a plus d’un mois, le sociétaire du FC Lorient affronte depuis quelque temps la douleur d’un martyrisé. D’un grand blessé.

Si le jeune ivoirien a surmonté la souffrance morale, après avoir été victime de la première grave blessure de sa jeune carrière, il est aujourd’hui englouti par le supplice physique. Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit en Ligue 1, l’ex-capitaine de l’ASEC Mimosas a été opéré il y a une vingtaine de jours dans une clinique marseillaise.

L’opération chirurgicale s’est parfaitement bien passée. Soro est même revenu à Lorient où il a entamé sa convalescence. Le jeune défenseur ivoirien vient d’entamer aussi la phase de rééducation au petit trot. « Pour l’instant, il s’agit de simples mouvements de contraction et de décontractions du genou. La véritable rééducation suivra après », explique un Soro plein de confiance et de volonté.

L’international sait que le chemin à parcourir pour recouvrer la santé est très long et pénible. Il est aussi conscient des efforts surdimensionnés qu’il devra consentir pour recouvrer la plénitude de ses moyens physiques. Mais, l’homme n’a pas peur et place toute sa foi en Dieu. « Je sais que ce qui m’est arrivé est l’œuvre de Dieu. Je ne m’apitoie pas sur mon cas. Dans la vie, il y a des choses plus graves. Je prends avec beaucoup de philosophie ce qui m’est arrivé. Mais la vie continue », se convainc-t-il.
Par Abdoul KAPO