Vainqueur de la Coupe du Roi d’Espagne, le premier trophée de sa carrière, Yaya Touré revient sur son match face à l’Atletico Bilbao et surtout sur son but  qui a ouvert la voie du succès aux Azulgranas. Un but qui pourrait lui ouvrir la voie de plusieurs autres titres dont  le Prix Sport-Ivoire 2009, pour lequel il reste en lice.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Pensiez-vous à votre anniversaire avant d'entrer sur le terrain face à l'Atletico Bilbao?
 
Oui, un peu. J'ai reçu des messages de joyeux anniversaire des membres de ma famille et de la part d’amis. Mais j’ai surtout pensé au match et à la victoire! Mon but est un peu mon cadeau d'anniversaire.
 
 
C'est le premier trophée de votre carrière. Ça vous fait encore plus plaisir de le gagner avec Barcelone, l’équipe de vos rêves?
 
Bien sur! Mais j’espère que c'est seulement le commencement d’une longue série de trophées. Il faut que nous restions concentrés pour la Liga et l’Uefa Ligue des Champions.
 
Pouvez-vous expliquez votre but en finale face à l’ Atletico Bilbao?
 
C’est le but le plus important de ma carrière! Ma femme me dit toujours qu'il faut que je tire beaucoup plus souvent au but... j’ai pris la balle et j’ai couru. 
 
Comme Messi?
 
Voilà, un peu... mais non, il est un numéro 1! J'ai juste couru avec la balle et j’ai frappé sans me poser de question! Ça a été extraordinaire pour l'équipe. J'ai seulement voulu les aider... le match était compliqué et je me suis dit : allez, il faut marquer un but tout suite et ça marché.
 
 
Vous êtes en finale pour le Prix Sport-Ivoire 2009 du meilleur footballeur ivoirien, êtes vous heureux de pouvoir défendre votre titre de 2008?
 
Bien sure, c'est un honneur comme tout joueur ivoirien qui serait à cette étape du concours! Je suis très content.
 
Entre Didier Drogba, Koné Baky, Copa Barry et Salomon Kalou, qui pourrait être pour vous le sérieux prétendant au titre de Prix Sport-Ivoire 2009?
 
Ils sont tous de très bons joueurs et ils méritent tous  le Prix! On verra à la fin des votes !
 
 
 Par Patrick GUITEY / Cordula ROURA