Victime d'une grave blessure au genou lors de la rencontre internationale amicale remportée par les Eléphants aux dépends du Sily de Guinée, Arouna Koné a subi avec succès l'opération à laquelle il était contraint. L'attaquant ivoirien devra attendre six mois minimum pour retrouver les terrains, selon les médecins du club sévillan.
C'est au matin du lundi 1er septembre que Arouna Koné, interné dans un réceptif hospitalier belge, est passé sur le billard sous les yeux bien ouverts du Docteur Juan Ribas, médecin du FC Séville qui accompagnait l'international ivoirien pour son opération. Une opération exécutée avec un grand succès par le Docteur Martens, aux dires du médecin Ribas. "L'opération s'est bien passée. Elle a permis de renforcer l'articulation et de stabiliser le genou qui a été fortement touché".
Avant de reprendre le vol pour l'Espagne, Arouna Koné devra passer quelques semaines au sein de la clinique belge pour récupérer de son opération et entamer la première phase du processus de réhabilitation de son genou. Quatre ou cinq semaines seront nécessaires pour les travaux de mise à niveau qui, une fois terminés, feront place à un bilan pour entrevoir un probable retour à l'entraînement du joueur.
Le délai fixé pour ce come-back est prévu "normalement pour un délai raisonnable de six mois", a affirmé le Docteur Juan Ribas qui conseille un travail méthodique pour une guérison impeccable. "Au début de la rééducation il faut débuter avec un rythme bien lent qui pourra être accéléré dans la dernière phase. Car si le travail de remise en état est bien fait, le genou se portera mieux", a terminé le médecin sévillan.
Toujours selon le Docteur Ribas, Arouna Koné qui s'attend à des jours difficiles s'est déjà armé psychologiquement pour affronter les jours à venir. "Koné est convaincu que le travail sera difficile. Mais quand il recommencera à marcher il n'aura pas de problème à accélérer son rythme de travail. La morphologie de Koné facilite le processus car il est très musclé et cela est bien pour la reconstitution des tissus".
Patrick GUITEY