Sous quel signe placez-vous cette rencontre contre le Libéria ?
Nous jouerons ce match avec le seul esprit de le gagner à tout prix. Nous n’avons pas droit à un faux pas ici à Accra. C’est un match très important pour nous. Nous allons jouer à fond pour  ne pas regretter après.
Surtout que le match retour, c’est  à Monrovia. Le 10 avril prochain. .
Raison de plus pour ne pas négliger cette rencontre d’Accra. Vous savez, les Jeux Olympiques sont très importants pour nous. Nous formons un groupe fantastique. Notre objectif, c’est de permettre à la Côte d’Ivoire, notre très cher pays de participer pour la deuxième fois consécutive à la phase finale de cette compétition de la FIFA. Nous voulons suivre l’exemple de nos aînés qui ont participé à deux coupes du Monde de manière consécutive.
Le Libéria ne vient pas quand même en victime résignée à Accra…
Ce qui est d’ailleurs normal. Toute équipe ne joue pas une compétition en ayant à l’esprit de la perdre.  Nous savons que cette équipe libérienne ne vient pas à Accra pour nous dérouler le  tapis rouge. Nous la  prenons  d’ailleurs  très au sérieux. Nous  la respections même. Mais elle ne nous effraie pas. C’est vrai que c’est la première fois que nous allons la croiser. Mais nous jouerons notre football pour prendre le large dans cette première manche. 
Qu’est-ce que ça vous fait de jouer sur un terrain neutre  ce match aller?
Ce n’est pas toujours bien de jouer son match sur un terrain neutre. Mais, dans la vie, il y a des moments difficiles que traverse un pays. C’est le cas aujourd’hui du  nôtre. La situation de crise étant déjà là, nous ne pouvons  que nous plier à la décision de la FIFA. Nous ne sommes certes pas contents de jouer hors de notre base. Mais, nous faisons avec. Nous allons jouer comme si nous étions au stade Houphouët-Boigny à Abidjan. Et gagner pour faire plaisir aux sportifs ivoiriens qui ont été privés de ces deux matches.
Quelle est l’ambiance qui règne dans le groupe à quelques heures du match ?
L’ambiance est au super. Vous avez-vous-même constaté que tout le monde est heureux de se retrouve. Nous formons un groupe sympa depuis longtemps. Nous rêvons tous d’aller aux JO. Personne ne peut donc nous diviser.
Selon vous et en tant que capitaine de cette sélection olympique, qu’est-ce qui va faire la différence ce dimanche  face au Libéria?
C’est notre état d’esprit et notre qualité dans le jeu. Ce sont les plus gros atouts de notre groupe. Je vous assure que si nous n’arrivons pas loin dans cette compétition, ce sera du gâchis pour notre génération.  Mais je sais que Dieu fera de sorte que notre vœu soit exaucé.