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Football-Election à la CAF : Issa Hayatou pris à son propre piège

Football

Football-Election à la CAF : Issa Hayatou pris à son propre piège

5 September 2012 0
Issa Hayatou pris à son propre piège

En effet, le texte proposé par l’Algérien Mohamed Raouraoua et adopté à par 44 voix contre 6, n’a véritablement pas atteint le but visé, qui était d’exclure le candidat déclaré à la CAF, l’ivoirien Jacques Anouma.
 
En réalité, l’ex-président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), qui est membre d’office du Comité Exécutif de la CAF, parce que Membre du Comité Exécutif de la FIFA n’est pas concerné par cette nouvelle disposition. Parce que premièrement, le nouveau texte ne précise pas la qualité du membre (il y a des membres élus, cooptés ou d’office) et deuxièmement, il n’entrera en vigueur, que 90 après son adoption.
 
Or, bien avant le délai de trois mois, les candidatures à la présidence de la  CAF seront ouvertes (le 11 septembre prochain). Il suffit donc aux potentiels postulants de déposer leur candidature dans le délai, pour qu’ils ne soient pas frappés par la nouvelle loi Hayatou qui prendra effet à partir du 03 décembre. Etant donné que la loi n’est pas rétroactive. En d'autres termes, Anouma n'est pas hors course comme certains l'ont annoncé.
 
Guerre d’interprétation
 
Le nouveau texte voté le 03 septembre dernier aux Seychelles stipule que «tout candidat à la présidence de la Confédération africaine de football doit être ou avoir été membre du comité exécutif de la Caf ». Au comité exécutif de la Caf, l’on compte trois types de membres. Ceux qui ont été élus, ceux qui ont été cooptés par Issa Hayatou et les membres africains du comité exécutif de la Fifa qui sont d’office membres du comité exécutif de la Caf. Anouma qui n’a cependant pas le doit de vote, se retrouve dans cette dernière catégorie.
 
De façon ambigüe, la loi telle qu’adoptée par l’Assemblée générale, réunie en congrès extraordinaire  lundi dernier ne mentionne pas lequel de ces trois types de membres est concerné par cette disposition. Partant, ceux qui ont rejeté le texte estiment que tous les membres du comité exécutif de la Caf sont éligibles. Par contre, dans l’entendement des favorables, le texte disqualifie les membres non élus. Ouvrant ainsi, la guerre d’interprétation.
 
« C’est bien que le texte ait été adopté à la grande majorité. Cela permettra de sauver notre institution d’un quelconque aventurier qui viendrait prendre sa tête, parce que soutenu par un Chef d’Etat », s’est réjouit l’un des proche d’Hayatou, Badara Sène, vice-président de la Commission des Arbitrages.
Dans le camp opposé, la contradiction ne s’est pas fait attendre. «Il faut éviter de focaliser le débat sur Jacques Anouma. Il n’est pas concerné par cette loi. Il est membre du comité exécutif. Nous savons tous que l’intention de l’écarter est manifeste mais, les gens s'y sont mal pris. La loi n’étant pas rétroactive, il lui suffit comme il suffit à tous les autres membres du comité exécutif de la Caf de déposer leur candidature dès ce mois de septembre pour être à l’abri de tout. Parce qu’au regard du texte qui a été adopté, ils sont tous éligibles », aurait répliqué Maitre Senghor Augustin, président de la Fédération sénégalaise de football, selon les propos recueillis par un confrère ivoirien à Mahé Island.  
 
Il est donc évident, qu’au moment venu (à la validation des candidatures), chacun essayera de tirer la couverture de son côté. De quoi faire ressurgir, le débat sur le flou et le CAFouillage dont la CAF est souvent l’objet. L’on a encore en mémoire la surprenante position d’Issa Hayatou et la sanction infligée à chaud au Togo par la CAF (qui s’est ravisée plus tard), après la fusillade meurtrière du bus des Eperviers à Cabinda, lors la CAN 2010 en Angola.
 
Alexis KOUAHIO

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