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Le capitaine des Eléphants indiqué qu’il pourrait prendre sa retraite internationale au terme de la CAN 2013 et de la Coupe du Monde 2014. « Le match face à la Tanzanie sera certainement l’un de mes derniers au stade Félix Houphouët-Boigny. Les CAN 2013 et la Coupe du Monde 2014, seront surement mes dernières compétitions avec les Eléphants. Alors je veux en profiter vraiment », a déclaré Didier Drogba
 
Indexé par certaines sources comme le chef de fil des Eléphants désireux du départ de François Zahoui, Drogba a démenti ces informations en bloc.  « Nous sommes un peu habitués parce que nous sommes les leaders du groupe. Mais c’est très bas d’affirmer que nous avons imposé un entraîneur à la fédération. Yaya, Kolo, Zokora et moi n’avons pas l’arrogance d’aller voir le président Sidy Diallo pour lui demander de virer François Zahoui. Ce serait un manque de respect pour le président de la FIF », a-t-il martelé.
 
Quant au choix de Sabri Lamouchi, il s’est di pas concerné. La responsabilité incombe seulement à la FIF et à son président, Augustin Sidy Diallo. « Le président a pris une décision. Certains sont contents d’autres pas. Mais nous sommes des professionnels et nous suivons les décisions prises par la FIF. Perdre François Zahoui a été difficile parce que nous avons vécu tellement de belles choses ensemble. Malheureusement dan le football, il y a de tels changements », a-t-il indiqué. Mais pas question de juger Lamouchi. « Il faut plutôt le soutenir », a-t-il demandé au nom de la sélection.
 
« La Ligue des Champions n’efface pas la CAN perdue »
 
Didier Drogba a également saisi l’occasion pour remercier les Ivoiriens qui ont soutenu Chelsea lors de la finale de la Ligue des Champions 2012 remportée par les Blues face au Bayern de Munich. « Merci d’avoir soutenu Chelsea. Le trophée de la Ligue des Champions, c’est aussi pour la Côte d’Ivoire». Mais elle n’est pas assez pour éponger les larmes de la finale perdue à la CAN 2012.  « Cette victoire en Ligue des Champions n’efface pas l’amertume de la finale perdue. C’est frais, on n’a pas oublié », a-t-il conclu.
 
Patrick GUITEY