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Football- Eléphants de Côte d’Ivoire : Vahid comme… Domenech

Football

Football- Eléphants de Côte d’Ivoire : Vahid comme… Domenech

7 October 2008 0
Vahid comme… Domenech

La Côte d’Ivoire du football a encore mal à son sélectionneur national. Et pourtant, à son arrivée, les ivoiriens nourrissaient beaucoup d’espoir quant au coup de pinceau que Coach Vahid apporterait à l’équipe nationale. Pour l’instant le tableau ne réunit pas la crème des ingrédients nécessaires pour une bonne soupe à l’Eléphant.
Celle-ci assaisonnée aux épices franco-bosniaques a perdu de son goût à cause de l’absence du zeste de rigueur et du soupçon de logique. Car une équipe nationale est censée regrouper l’ensemble des meilleurs joueurs d’un pays aux différents postes que propose le football moderne. Celle de Vahid Halilhodzic ne respecte pas cette maxime universelle en certains points. Car certains meilleurs ne sont pas là. Les cas les plus évidents sont ceux de N’Dri Koffi Romaric et de Yao Kouassi Gervais dit «Gervinho».
Comme Raymond Domenech a fermé la porte de l’équipe nationale de France à David Trézéguet, Nicolas Anelka et autres Philipe Mexes, Vahid Halilhodzic, pour des raisons non encore élucidées obstrue le tunnel qui mène aux Eléphants de Côte d’Ivoire à ces deux pures produits  de l’académie de l’Asec Mimosas qui explosent dans leur club respectif.
Romaric, ex-capitaine de Le Mans, vit la grande expérience en Liga espagnole sous les couleurs du FC Séville. Les tractations et la grande envie des dirigeants andalous d’enrôler au mercato estival le gaucher ivoirien en remplacement du Malien Seydou Kéita parti au Barça, démontre toute la qualité qu’a ce aux yeux des doubles vainqueurs de la coupe Uefa (2006 et 2007). Technique, physique, pouvant évoluer près de la défense comme de l’attaque, Romaric est sûrement le milieu-penseur dont la Côte d’Ivoire a besoin pour créer le lien entre sa défense et son attaque. Tous le conçoivent sauf Vahid qui mime le borgne ou pratiquement l’aveugle.
Et comme le technicien franco-bosniaque avait une dent contre les mucistes, sa vue est bien plus brouillée au sujet de Gervinho, l’attaquant manceau. Au tournoi de football des Jeux Olympiques de Beijing, il était considéré comme un brésilien. Ses dribbles, son coup de rein et surtout son efficacité avaient fait de lui la star ivoirienne des J.O 2008. Le capitaine de la sélection Espoir de Côte d’Ivoire continue son show sous les couleurs du Mans. Auteur du but de la victoire en Ligue 1 face au Havre, Gervinho pète la forme. Mais pas assez pour être appelé en A comme Cissé Sékou, Bamba Souleymane, Salomon Kalou…, ses copains en Espoir. Alors si ce n’est la performance et la régularité en club ne suffisent pas alors qu’est-ce qui pourrait valoir à un joueur un appel sous le drapeau ? Pour ces deux cas spécifiques, la question serait plutôt qu’est-ce qui obstrue les portes des Eléphants à ces deux joueurs et à plusieurs autres toujours ignorés ?
Vahid Halilhodzic aurait une dent contre ces deux joueurs qui auraient refusé de porter le maillot national aux premières heures de son mandat. Une raison battue en brèche par Romaric qui lors d’une interview accordée à sport-ivoire après la rencontre Mozambique-Côte d’Ivoire avait déclaré qu’il n’a «jamais refusé de venir en équipe nationale». Quant à Gervinho il est toujours disposé à porter la tunique de son pays. Mais là encore, «c’est le coach qui décide de qui intègre la sélection», a affirmé l'international ivoirien de Le Mans.
Le problème loin des accablés, vient plutôt du franco-bosniaque qui règlerait ses comptes avec les dits "déserteurs" des Eléphants de Côte d'Ivoire. L'équipe des Eléphants de Côte d'Ivoire n'est pas le lieu d'une chasse aux sorcières mais plutôt le brassage des forces vives du football national. Et quand ses forces vives se trouvent être en forme olympique au sein de leur club respectif, il est du devoir du sélectionneur de leur faire appel aux pieds du drapeau, leur drapeau qu'ils n'ont jamais refusé de défendre. Madagascar passera dans quelques jours et fera place à des sélections d'un plus calibre. Des adversaires devant lesquels les tergiversations et autres problèmes de personnes devront plutôt se taire au risque de connaître le parcours en dent de scie comme les Bleus. Une démarche peu d'assurance qui pourrait coûter la CAN et surtout le mondial 2010 en Afrique du Sud à la Côte d'Ivoire qui ne rêve que de sa deuxième particpation au banquet planétaire du ballon rond.
par Patrick GUITEY
 

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