L’Amicale des présidents de clubs de football de Côte d’Ivoire (APCFCI) est sortie de sa réserve depuis le départ d’Eugène Diomandé (annoncé vendredi dernier, lors d’une conférence). Elle s’est réunie, mercredi dernier, au siège de l’Ecole de Football Yéo Martial (EFYM), pour donner sa position sur l’attitude de l’ex-vice-président de l’Amicale.
Après trois heures d’échanges, les membres de l’APCFCI ont pris acte du départ du président du Séwé Sport de San-Pedro. Un acte aussi volontaire que son arrivée à l’Amicale.
«Nous nous sommes retrouvés pour faire le point sur le départ du président Eugène Diomandé. L’assemblée a convenu qu’il est arrivé librement à l’Amicale et qu’il en est reparti librement. Donc, il n’y a pas lieu de polémiquer à ce sujet. Mieux, nous devons continuer à exister et vivre comme cela se doit», a confié le président de l’APCFCI, Ervé Siaba.
Si l’Amicale ignore les raisons qui ont motivé l’acte du président du Séwé, elle n’en fait pas une fixation. Mieux, ce départ n’a aucune incidence sur son fonctionnement. «Depuis la création de l’Amicale, Eugène Diomandé n’a participé qu’à une seule réunion. Son départ, pour nous, est un non événement», a ajouté Ervé Siaba, avant de demander à tous ceux qui veulent suivre son exemple de le faire savoir.
Car, a-t-il mentionné, «dès lundi, nous allons mettre en place une fiche d’adhésion. Tous ceux qui ne s’acquitteront pas de leur droit, ne seront pas considérés membres de l’Amicale». Il n’a pas manqué de rassurer l’assistance sur son engagement à conduire leur chose commune.
«Pour répondre à ceux qui craignent mon départ, je tiens à préciser que je serai le dernier à partir. J’ai créé l’Amicale pour un idéal et je dois le défendre jusqu’au bout», a-t-il rassuré. Aussi, n’a t-il pas manqué de souligner la bonne santé et la vitalité de l’APCFCI qui a ses représentants dans toutes les régions du pays.
L’ouest, l’est et le centre-ouest sont aux mains de Doré Williams, Mian et Séré Williams. Abobo vit grâce à Koné Brahima. Tout comme Yopougon dirigé avec maestria par Dao Mamadou.
Source Le Patriote