« Depuis le jour où nous avons gagné la finale de la Ligue des champions à Madrid, nous pensons à ce rendez-vous. La pression est là, mais de manière positive, car c’est toujours fantastique de disputer des compétitions de haut niveau. Maintenant, il faut savoir la gérer. Pour le moment, tout se passe bien, on s’entraîne bien, on est bien installé et on n’attend plus que de rentrer sur le terrain », affirme le ballon d’Or africain 2003, 2004 et 2005.
Le Barça avait enlevé la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA er 2006 et en 2009, mais sans Eto’o, blessé la première fois et transféré plus tôt en Italie la deuxième fois.
« J’avais déjà participé avec le Real Madrid et je gagné la coupe du Mode des clubs, quand j’étais beaucoup plus jeune ! (1998). Je n’ai malheureusement jamais pu la jouer avec Barcelone. Mais je n’ai pas d’esprit de revanche. Je suis conscient de ma chance de pouvoir finalement y participer avec l’Inter. Je me prépare pour être à mon meilleur niveau et donner le meilleur de moi-même. J’espère vraiment que l’aide que j’apporterai à mes coéquipiers nous permettra de décrocher les victoires dont nous rêvons tous, d’abord en demi-finale, puis en finale », a confié le joueur à fifa.com.
Champion d’Europe à nouveau, le camerounais a l’opportunité d’ajouter dans sa vitrine la couronne mondiale des clubs. « C’est une épreuve toujours aussi belle à jouer. Que ce soit en club ou en équipe nationale, disputer une Coupe du Monde, c’est une occasion d’écrire l’histoire. Mes coéquipiers et moi avons la possibilité de le faire pour l’Inter, et nous allons tout faire pour l’écrire avec un feutre en or. Il ne faut pas qu’on ait de regrets à la fin de cette compétition. (…)  je pourrai raconter de belles histoires à mes enfants. Par exemple, je leur dirai qu’en 2010, je suis allé à Abou Dabi avec l’Inter, et qu’on a gagné la Coupe du Monde des clubs », prophétise l’attaquant interiste.
Avec l’Inter, l’attaquant des Lions Indomptables sera en lice mercredi en demi-finale, contre le champion asiatique, Seongnam Ilhwa de la Corée du Sud, à Abou Dabi (Emirats Arabes Unis). « Nous savons que ce ne sera pas facile, surtout quand on est dans la peau du favori. Nous respectons leurs qualités et leur parcours. Jusqu’à présent, on apprend à les connaître. Mais en général quel que soit l’adversaire, nous nous concentrons d’abord sur nous-mêmes. Si nous montrons notre meilleur visage, ce sera difficile de nous battre », rassure le champion d’Italie.
Indiquons que l’autre demi-finale du tournoi oppose le représentant africain, le TP Mazembé de la RD Congo à son homologue Sud-américain, le Sport Club International du Brésil.
Alexis KOUAHIOalexikouahio@yahoo.fr