La première coupe du monde en Afrique, c’est dans un peu plus d’un mois au pays de Mandela. Tous savent comment ils s’y prépareront surtout les 6 pays africains dont on prédit un beau parcours. Tous sauf un, la Côte d’Ivoire, dont le programme de préparation est d’une obscure clarté.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Car il est clair que tôt où tard, les Eléphants seront en préparation pour leur deuxième coupe du monde d’affilée de l'histoire de la Côte d'Ivoire. Où ? Contre qui ? Et comment ? Ce les légitimes interrogations qui trottent dans la tête de l’ensemble des Ivoiriens. En tout cas, ceux qui ont encore la tête à l’équipe nationale après la déception de Cabinda. Il faut pourtant bien oublier pour pousser les pachydermes ivoiriens vers l’exploit dans un groupe G hyper relevé avec les présences du Brésil, du Portugal et de la Corée du Nord, à ne pas négligée. L’optimisme après la désillusion de la CAN 2010 se construit pourtant avec l’assurance que les Eléphants sauront tenir la dragée haute à leurs adversaires de calibre avéré. La première tentative manquée en amicale (2-0) face à la Corée du Sud s'est quelque peu dissipée avec la nomination officielle de Sven Gorän-Erikson le dimanche 28 mars 2010 à la tête des Eléphants.
 
Pas de nouvelles après un mois
 
Un mois après sa nomination, si les Ivoiriens s’attendaient à une visite, sur leur terre, de leur nouveau coach, ils devront attendre et être encore plus patients pour connaître le programme de préparation concocté par le technicien suédois. Là où les sélectionneurs de l’Algérie, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Ghana et du Nigeria ont déjà les dates, lieux et identités de leurs sparring-partners, Sven Gorän-Eriksson est à l’étape des têtes-à-têtes avec certains joueurs dont la plupart évoluent en Angleterre: sa base. Faire ami-ami avec certains cadors de son effectif pour l’Afrique du Sud n’est certainement pas un problème. Même si «il n’y a pas le feu», comme aime à le dire Jacques Bernard Anouma, les Ivoiriens s’impatientent de savoir l’identité de leurs prochains adversaires en préparation de la coupe du monde. Certainement que Sven Gorän-Eriksson a déjà tout ficelé. Mais pour l’instant, plusieurs n’ont l’image que du sélectionneur qui ne «suit que les rencontres des Blues de Chelsea». La balle est à présent dans le camp de Gorän.
 
Par Patrick GUITEY