Comme la plupart des observateurs de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, Robert Nouzaret est resté sur sa faim après l’élimination de la Côte d’Ivoire au premier tour dans le groupe G. Mais l’ex-sélectionneur des Eléphants croit toujours en l’étoile de ses anciens protégés.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Sur le site officiel de la FIFA, le technicien français a pourtant noté une amélioration dans l’évolution de la sélection qu’il a contribué à façonner de 2002 à 2004. «Il y a du mieux par rapport à 2006. Dommage qu’ils soient encore tombés dans un si gros groupe», a-t-il déclaré.
 
Et pourtant le récent sélectionneur du Syli National de Guinée demeure «déçu» par le résultat des Eléphants malgré le poids de ses adversaires directs. «Car ils pouvaient mieux faire en osant plus. Je pense notamment au match contre le Portugal (0:0)». Pour Nouzaret, au lieu d’utiliser leur atout offensif, «ils ont voulu rectifier le tir d’une CAN décevante  sur le plan défensif. Résultat, ils ont oublié de jouer avec leur force essentielle : la puissance offensive. Quand on dispose d’une équipe aussi talentueuse, ce n’est pas la peine de s’adapter à l’adversaire», a-t-il conseillé.
 
Mais rien n’est tout à fait perdu pour cette génération qui pourra compter sur l’enchaînement de CAN (2012 et 2013) pour essayer d’ajouter le trophée qui manque à leur immense talent. En tout cas, Nouzaret y croit.
 
 
Par Patrick GUITEY