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Football-Africa Sport : Koné Cheick : « Je n’ai pas été destitué, je suis à la barre »

Football

Football-Africa Sport : Koné Cheick : « Je n’ai pas été destitué, je suis à la barre »

23 July 2012 0
Koné Cheick : « Je n’ai pas été destitué, je suis à la barre »

« Il n’y a eu aucune Assemblée Générale Extraordinaire. Il ne suffit pas de se retrouver entre petits amis dans une salle quelque part pour dire qu’on a tenu une AGE, pour me destituer. Je suis bien à ma place de PCA », a précisé lundi Koné Cheick Oumar.
A l’endroit de ses détracteurs, le PCA des Aiglons a lancé cet appel. « Dites à ces personnes de venir avec des moyens pour payer quelques mois de salaire et de loyer des joueurs et des entraineurs. Je veux savoir ce qu’ils sont capables de faire pour le club. Nous ne sommes plus dans ça, nous travaillons pour faire avancer notre club. Même pas un seul centime ne vient de ces personnes-là qui ne mènent que des actions de déstabilisation ».
 
Koné Cheick Oumar avait promis de faire de l’Africa le Real de Madrid ivoirien, mais, même PCA, il ne détient qu’une carte de 50 mille selon les dissidents. « On ne peut pas reprocher à quelqu’un qui paye près de 20 millions de charge par mois pour le club pourquoi il a une carte de 50 mille francs. Ma carte de 50 mille n’est donc pas un problème. Qu’on me dise alors que ma carte doit couter un million et qu’après je ne paye plus rien pour le club, là c’est bon. Sinon, j’ai une carte de 50 mille, mais je paye plus de 20 millions de charge mensuelle de ma poche », répond l’avocat-président.
 
Concernant la suspension des cartes depuis son avènement, le Patron « démis » des « Oyé » rectifie: « On me reproche de n’avoir pas mis des cartes en vente. Mais c’est tout à mon honneur. Parce qu’on ne vend pas les cartes de supporters comme on vent des denrées au marché. Il faut d’abord identifier les supporters, c'est-à-dire, à qui on les vend, qui les achète, comment on les vend, qui recueille les fonds et à quoi sont destinées ces recettes. Mais, avant mon arrivée en Août 2011, des cartes avaient été vendues, mais nous n’avons rien trouvé dans la caisse, ni même des traces. Or, des supporters affirmaient avoir acheté des cartes d’un million, d’autre cent mille. C’est pourquoi, j’ai décidé qu’on ne fasse plus de cartes de façon hasardeuse. On doit savoir ceux qui prennent les cartes et qui collecte l’argent des ventes et à quoi sont destinés ses fonds. La détention de la carte doit donner droit à certaines responsabilités », soutient-le détracté.
Au sujet de la fraude sur identité du joueur Inaï Stéphane, une affaire qui a privé l’Africa de Super Division,  le successeur de Kuyo Téa répond : « Personne ne peut dire que j’ai mal géré l’affaire Inai Stéphane parce qu’après les décisions de la Commission de Discipline et de celle de Recours de la FIF, j’ai poussé l’affaire jusqu’au bout, au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) ».
« L’affaire EFYM ne me donnait pas de points. Les points, on les prend sur le terrain. Je n’ai pas voulu qu’on sanctionne un dirigeant dont la carte n’était pas encore prête et qui était tout simplement sur le banc de touche. Le retard de l’impression de la carte n’était même pas de son fait et ce n’est pas ça qui a empêché l’Africa de gagner l’EFYM. Je veux bien qu’on applique la règle de la victoire sur tapis vert, mais je veux aussi qu’on juge les faits qui ont influencé le jeu ou le résultat », précise également Koné Cheick.
Une déclaration faite par l’un des collaborateurs du PCA avait courroucé les dirigeants de la FIF qui avait aussi durcit le ton, entrainant un bras de fer entre les deux parties. Plusieurs semaines après, le président des Aiglons est plus apaisé. « L’Africa n’a jamais dit qu’il va chasser les dirigeants de la FIF. Si nous avons raison, la FIF doit nous dédommager pour les dommages subis, du fait qu’on ne soit pas en Super Division et puis éventuellement en Compétition africaine. Si elle refuse, les huissiers seront donc emmené de fermer les locaux, c’est ce que Monsieur Sangaré Mamadou a dit et que des personnes ont mal interprété », rappelle t-il avant de conclure.
 
« Aucun supporter ne peut convoquer une Assemblée Générale (AG). Ce qui s’est fait à la Bourse du Travail de Treichville n’est donc pas une AG, encore moins l’AG de l’Africa. Ce n’est qu’une réunion clandestine ».
Koné Cheick Oumar, Président en poste depuis le 6 août 2011, a été destitué dimanche à la Bourse du Travail de Treichville par des dissidents réunis en Assemblée Générale dite Extraordinaire qui ont mis sur pied un comité ad hoc, dirigé par Serge Constant Dogba, après avoir proclamé « la dissolution du Conseil d’Administration.
Alexis KOUAHIO

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