Dans les zones « dangereuses » et sur des pistes rocailleuses, l’Africa a réussi à implanter son drapeau. Pas besoin de forcer la main à des populations au sang rouge vif et à la peau verte comme les couleurs du club de leur cœur. Leurs progénitures ne juraient que par le champion sortant de Côte d’Ivoire. Une formation qu’elles tenaient à battre lors des différentes rencontres amicales, pour se faire remarquer par Toto Nobile et l’encadrement technique de l’Africa.  De Toulepleu à Man en passant par Blolequin, Guiglo, Duekoué et Kouibly, l’objectif a été atteint pour une poignée de 21 joueurs.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Incapables de s’exprimer à Man sur une pelouse du stade Léon Robert en déconfiture lors de l’apothéose, la formation “Défi Oyé 2012“ s’invitera à Abidjan pour une vaste journée de détection puis de sélection. «  Ils viendront à Abidjan aux frais de l’Africa pour plusieurs jours de détection. Les meilleurs seront retenus pour évoluer à l’Africa où prêter à des clubs frères. Nous voulons donner la chance et de l’espoir aux familles de l’ouest qui verront leurs enfants jouer dans le club de leur cœur », a déclaré Koné Cheick Oumar.
 
Si le Pca de l’Africa entendait créer « le Real Madrid d’Afrique » avec des joueurs perdus à l’extérieur, il semble avoir changé de fusil d’épaule en optant pour les talents confinés dans le pays profond. Une initiative tout en son honneur lorsque l’on s’est fait témoin du spectacle « digne du championnat de première division » offert sur les différents stades du “Far West“.
 
Patrick GUITEY