Après l’élimination au premier tour de cinq des six représentants de l’Afrique, le Ghana porte désormais l’espoir de tout un continent.
Seuls rescapés africains du Mondial 2010, les Black Stars bénéficient de tout le soutien des Sud-africains, mais également de la diaspora africaine, ce soir contre l’Uruguay en quart de finale, à Soccer City à Johannesburg.
Le Ghana a d’ailleurs été rebaptisé le « BaGhana » par la presse sud-africaine, pour faire allusion aux Bafana-Bafana éliminés au 1er tour et dont les supporters se sont tous rangés derrière les Black Stars pour la suite de la compétition.
Il s’agit pour Assamoi Gyan et ses coéquipiers de réhabiliter le continent noir, après le cuisant échec de ses représentants : la Côte d’Ivoire et le Cameroun donnés favoris avant le coup d’envoi, l’Algérie, le Nigéria et le pays organisateur, l’Afrique du Sud.
Au-delà même de la réhabilitation du football africain, il y a également le rêve de voir un pays africain atteindre, pour la première fois, le cap des demi-finales de la coupe du Monde. D’où le poids qui pèse sur le Ghana, face au premier champion du Monde, l’Uruguay.
En plus des supporters, la presse également soutient le Ghana. « Dernier espoir de l'Afrique », « C'est l'heure des BaGhana », « La tâche du Ghana ce soir est immense », « Les espoirs de tout le continent sont entre leurs pieds », ont titré vendredi des tabloïds sud-africains pour encourager la sélection ghanéenne à passer le cap des quarts de finale, déjà atteint par le Cameroun (1990) et le Sénégal (2002), et aller le plus loin possible.
Alexis KOUAHIO