Cantonné au banc, le joueur de l’AS Monaco n’en demeure pas moins concerné par le destin des Eléphants au Mondial sud-africain. Mieux, Jean-Jacques Gosso Gosso nous explique le rôle que doit jouer les remplaçants en sélection. Au passage, il voit bien les Eléphants venir à bout dimanche du Brésil.
Jean-Jacques, que penses-tu du Brésil ?
C’est la meilleure équipe du monde. C’est une équipe qui est constellée de grosses individualités et qui a une relation particulière avec la Coupe du monde. Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons que respecter le Brésil. Mais pour le match de dimanche, il faut se concentre sur nous-mêmes. Nous aussi, avions des joueurs de qualité. On joue dans les mêmes championnats que les internationaux brésiliens.
Comment avez-vous préparez ce match contre les Brésiliens ?
De la meilleure des façons. On n’a pas eu de préparation particulière. On est resté fidèle à nous même. Il ne sert à rien de changer nos habitudes sous prétexte que c’est le Brésil qui sera en face. L’entraineur est là pour ça. Si on respecte ses consignes, tout devrait aller le mieux possible pour nous.
N’avez-vous pas peur de ces Brésiliens ?
(Rires) Non. Il ne faut pas. Les Brésiliens sont aussi conscients du danger qu’on peut représenter pour eux. Ils nous respectent de leur côté. Les deux équipes ont du talent. On espère que le spectacle sera au rendez-vous et la victoire ivoirienne au coup de sifflet final. On est sereins et déterminés à réussir un grand coup. On va tout donner pour ne rien regretter après.
Quel est le rôle d’un remplaçant comme toi ?
Un remplaçant est aussi important qu’un titulaire. Le remplaçant doit être prêt, sur le qui vive, parce qu’à tout moment, on peut lui faire appel. Le remplaçant doit être fort mentalement et avoir un état d’esprit irréprochable. Je dois être prêt à tout moment. Par mon attitude, je dois amener le titulaire à se surpasser.
Quelles sont justement tes relations avec les titulaires ?
On n’est jamais content d’être sur le banc. C’est mon cas. Mais, j’entretiens de bonnes relations avec tout le monde. Je rigole avec tout le monde. Je n’éprouve pas de sentiment de jalousie.
Par Abdoul KAPO