Sven-Göran Eriksson qui disait connaitre très peu les joueurs ivoiriens à l’exception des « Anglais », a eu l’occasion, lors du stage de deux semaines en Suisse, de faire de plus amples connaissance avec ses hommes. Mieux, le technicien suédois a même utilisé au cours des matches de préparation tout son monde. Sauf Jean-Jacques Gosso Gosso.
En dehors de la blessure regrettable de Didier Drogba, Sven-Göeran Eriksson peut-être content des deux semaines que son groupe a passé ensemble. Deux semaines qui ont permis au successeur de Vahid Halilhodzic de se faire une idée plus nette de ses nouveaux joueurs.
S’il connaissait peu d’hommes avant son arrivée, l’ancien sélectionneur de l’Angleterre et du Mexique a pris le temps de connaitre tout le monde. Cette soif de connaissance s’est même traduite sur le terrain. Sven-Göran Eriksson a en effet mis un point d’honneur à voir tous ses joueurs en situation de jeu. C’est ainsi qu’il a utilisé au cours des trois matches de préparation que son équipe a disputé, presque tous ses joueurs sélectionnés.
Tout le monde a eu son petit temps de jeu. Même les gardiens de but. Aristide Zogbo et Yeboah Daniel qui étaient restés dans l’ombre de l’inamovible Copa Barry, ont pu s’échauffer les gants contre le FC Lausanne. Cette rencontre a permis également à un joueur sous utilisé comme Koné Kouamatien de se mettre « quelque chose » sous les crampons.
Quel rôle pour Gosso ? 
La grande déception restera finalement Jean-Jacques Gosso Gosso. Le sociétaire de l’AS Monaco est le seul joueur à n’avoir disputé aucun match durant le stage de préparation. Il ne s’est contenté que des séances d’entrainement. Est-ce à dire que le Monégasque n’a pas fait ce qu’il fallait pour trouver grâce aux yeux de son entraineur ?
En tout cas, le fait que Sven-Göran Eriksson ne l’utilise à aucun moment dénote du peu de confiance que le sélectionneur ivoirien place à l’ancien du Stella Club, dont la présence parmi les 23 avait surpris plus d’un.                                                                                                      Par Abdoul KAPO