Auteur d’une très belle saison avec les Young Boys de Berne, Gilles Yapi Yapo est plus que jamais candidat pour une place au Mondial. Et si l’excellent meneur de jeu international était la solution au problème de numéro 10 qui se pose avec acuité chez les Eléphants ?
Gilles Yapi Yapo dit Gyapi, n’est pas « fini ». Le garçon ne manque pas non plus d’ambition. Sensation du championnat de Suisse, l’ex-Académicien a retrouvé talent et envie de jouer chez les Young Boys de Berne. Présent dans le club bernois depuis quatre ans, Gyapi réalise une saison absolument somptueuse.
Epargné par les blessures, l’ancien métronome du FC Nantes est revenu à son meilleur niveau. Ses belles prestations permettent aujourd’hui aux Young Boys de jouer le haut de l’affiche en Suisse. Meneur de jeu au clin d’œil aiguisé, Gyapi se révèle être aussi un formidable distributeur de caviars pour ses partenaires d’attaque. Sa clairvoyance dans le jeu et la justesse de ses passes ont ainsi permis à son compatriote Doumbia Seydou d’affoler les compteurs dans le championnat helvète.
D’ailleurs, les excellentes performances de Gilles Yapi Yapo ne sont pas passées inaperçues. Lui qui vient d’être enrôler par le FC Bâle. Dès la saison prochaine, le milieu de terrain international quittera donc  son cocon de Berne pour le grand club bâlois dont l’ambition est de disputer dans un an la Ligue des champions.
La solution au problème de numéro 10
En janvier dernier, beaucoup d’observateurs avaient été surpris de ne pas voir le nom de Gilles Yapi Yapo parmi les 23 Eléphants pour la CAN 2010. D’autant plus qu’il est, à ce jour, le véritable numéro 10 ivoirien compétitif qui évolue au haut niveau.  Quand on sait que les Eléphants manquent de solution à ce poste clé, le sociétaire des Young Boys de Berne devient alors du pain béni. Mais, Vahid Halilhodzic n’avait pas eu le nez creux. Et, il le paya chèrement à Cabinda.
Aujourd’hui, l’arrivée de Gyapi en sélection s’impose. Sa technique, son sens du jeu, sa clairvoyance et ses passes décisives peuvent apporter beaucoup à une équipe qui manque de leader technique. En plus, le garçon à la particularité de connaitre le navire ivoire jusqu’au bout des ongles. Il n’aura donc pas de problème d’adaptation. Il ne reste plus qu’à Sven-Göran Eriksson d’essayer la carte Gyapi.
Par Abdoul KAPO