Après une longue traversée du désert, le Burkina Faso est revenu au premier plan africain. Le pays des Hommes intègres rêve aujourd’hui de Mondial. Et, cela passe par une victoire contre la Côte d’Ivoire ce 5 septembre.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Il y a bien longtemps qu’on avait plus vu le Burkina Faso à un tel niveau de performance. Alors que les éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010 abordent leur dernière ligne droite, les Etalons sont toujours en course pour enlever le visa pour leur première Coupe du monde. Si le pays des Hommes intègres se retrouve à ce niveau, cela est loin d’être le fruit du hasard. Avant sa défaite contre la Côte d’Ivoire le 26 juin dernier, l’équipe burkinabé n’avait plus connu la défaite depuis un an. Un regain de vitalité que les Etalons doivent beaucoup à l’arrivée du technicien portugais Paulo Duarte. Sous la coupe de l’ancien « élève » de José Mourinho, le Burkina s’est complètement métamorphosé. En témoigne sa large domination de la deuxième phase des éliminatoires. Une phase que les coéquipiers de Moumouni Dagano ont dominée de la tête aux pieds. On retiendra notamment leur succès historique (1-2) à Tunis contre les Aigles de Carthage.
 
C’est gorgés de confiance que les Etalons ont accédé à l’ultime phase éliminatoire. Logés dans la poule E, ils ont hérité de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Malawi. Une poule très difficile qu’ils vont pourtant entamer de la meilleure des façons. D’entrée, le Burkina Faso fait exploser la Guinée (4-2) à Ouagadougou avant d’aller arracher un succès étriqué (0-1) au Malawi. Deux succès qui permettent aux hommes de Duarte de partager la tête du groupe avec les impitoyables Eléphants. Les Etalons avaient donc l’opportunité d’occuper seuls le fauteuil du leader le 26 juin dernier dans leur antre du 4 août lors de la réception de la Côte d’Ivoire. Malheureusement, malgré une partie époustouflante, ils durent s’incliner (2-3) devant le métier des Eléphants.
 
Cette défaite a certes considérablement amenuisé les chances burkinabè pour une qualification historique au Mondial, mais, Charles Kaboré et ses frères refusent d’abdiquer. Ils rêvent tous secrètement d’un succès en terre ivoirienne ce 5 septembre pour remettre les pendules à l’heure. Le Burkina Faso qui ne s’est jamais imposé sur le sol ivoirien, croit pourtant en ses chances. Et, se voit l’année prochaine, fouler les pelouses sud-africaines. C’est le rêve fou de tout le Faso !
 
 Par Abdoul KAPO