C’est sur fond de crise que le Côte d’Ivoire-Bénin de ce dimanche se disputera. La faute à Anjorin Moucharafou. Le président de la Fédération béninoise de football (FBF) n’a rien trouvé de mieux à faire que de créer un conflit inutile avec la Fédération ivoirienne de football (FIF). Déjà sur la sellette au sein même de la FBF, M. Moucharafou a quitté mercredi l’hôtel réservé à la délégation béninoise par la FIF. Motif évoqué par le dirigeant béninois: le manque de sécurité. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Un argument fallacieux d’autant plus que le Golden Tulip fait partie des meilleurs complexes hôteliers d’Accra. Estampillé quatre étoiles, cet hôtel héberge les chefs d’Etats les hautes personnalités de passage dans la capitale ghanéenne. C’est dire l’assurance qu’offre ce beau complexe en matière de sécurité.
Au fait, la colère d’Anjorin Moucharafou a une autre source. Le président de la FBF s’est fâché parce que la FIF a simplement refusé de prendre en charge les dépenses extérieures de la délégation des Ecureuils non comprises dans le cahier des charges.

La FIF perd 5 millions

Après avoir fait perdre 5 millions de F CFA à l’instance fédérale ivoirienne, Anjorin Moucharafou a quitté le Golden Tulip pour un hôtel 2 étoiles. Poussant son immoralité jusqu’au bout, le dirigeant béninois a adressé un courrier à la CAF pour étaler ses complaintes non sans manquer de demander que le gouvernement du football continental inflige une sanction à la FIF. Un acte que cette dernière n’a pas du tout apprécié. Les collaborateurs de Jacques Anouma ont a leur tour saisi la CAF pour expliquer en long et en large les manœuvres et la mauvaise foi d’Anjorin Moucharafou. Ce Côte d’Ivoire-Bénin, considéré comme le choc de la poule H, ne pouvait pas mieux se lancer.
 
Par Abdoul KAPO
Envoyé spécial, à Accra