La République démocratique du Congo (Rdc) n'avait plus perdu de match lors de sa première sortie en phase finale de coupe d'Afrique des nations depuis l'édition 2004 en Tunisie.

Les Léopards avaient perdu, cette année là, au stade El Menzah de Tunisie, (1-2) face au Syli national de Guinée. Seize ans après la Rdc perd son match d'ouverture de Can. Cette fois-ci encore dans un pays du nord de l'Afrique, en Égypte au stade international du Caire. Deux buts encaissés devant la valeureuse équipe des Crânes de l'Ouganda. Une première victoire des Ougandais en phase finale de la Can. Ils n'avait plus gagné de match à ce stade de la compétition depuis 41 ans, en 1978.

Cet exploit est l'œuvre de Patrick Kaddu (à la première mi-temps) et Okwi en seconde période. Une formation des Crânes qui s'est montrée beaucoup plus conquérante durant les 90 minutes. L'équipe coaché par le français Sébastien Desabre a montré de bien meilleur prédispositions physique et technique que des Léopards surcclassés dans tous les domaines. 

"On n'a pas réussi à rester compacte dans notre jeu. C'est une défaite inexcusable. On va relever la tête pour aller devant.'', reconnaît Yannick Bolasie, l'attaquant de la Rd Congo. 

Troisième de la Can 2015, quart-de-finaliste en 2017, la Rd Congo débute cette Can 2019 de la pire des manières. Et pourtant, les joueurs de Florent Ibenge avaient, avant le match, l'ambition de faire encore mieux que lors des deux phases finales précédentes.

"Nous sommes conscients que nous devons faire plus. Cette année, c'est une autre compétition. Elle sera rude et engagée '', évoquait l'entraîneur des Léopards avant le top départ de cette Can Egyptienne. 

Mais dans ce groupe A, mené par l'Égypte où les Pharaons semblent favoris, on peut s'attendre à toutes les surprises. L'Égypte sera l'adversaire du Rd Congo à la deuxième journée de la poule À. Après son timide succès face au Zimbabwe, la formation des Pharaons, même si elle joue sur ses terres, ne présente pas un visage rassurant. Le duel des Léopards face aux Pharaons s'annonce déjà crucial. 

Stéphane DATHE