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LALIGA offre le Brunch du Sport au Féminin pour célébrer le 8 mars 2024

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LALIGA offre le Brunch du Sport au Féminin pour célébrer le 8 mars 2024

8 March 2024 0

Journée internationale des droits des femmes, le 8 Mars est devenu un rendez-vous pour les revendications d’égalité. Le domaine du sport ne s'en dérobe pas. A Abidjan, à l'instar de plusieurs organisations, la LALIGA a lancé la première édition du Brunch du Sport au Féminin (BSF) pour permettre plusieurs personnalités du milieu d'évoquer les freins au développement du sport féminin en Côte d’Ivoire et ébaucher la démarche à adopter pour les amincir.

Rendez-vous inédit avec des visages connus du sport féminin ivoirien. C’est le cocktail offert par Ramata Thiam, Délégué LALIGA de l’Afrique de l’ouest et son partenaire Cody’s Energy, ce vendredi 8 mars au Pullman Abidjan. Pour franchir la barrière des inégalités liées au genre et devenir finalement des « Championnes du Changement », thème de ce premier Brunch du Sport au Féminin, quatre dames ont orienté les débats dans le rôle de panéliste. Et point besoin de prendre des gants quand il s’agit de décrier la raison de la faible pratique sportive chez les dames.

Car au-delà des considérations socio-culturelles se cache une raison trop souvent étouffée. « Il y a du harcèlement sexuel dans le taekwondo dirigé vers les femmes. Ce n'est pas assez dénoncé parce que les filles dans ce milieu craignent des représailles de coachs ou d’hommes de l'administration. C'est également un frein à l'épanouissement du sport féminin », a dénoncé Cynthia Kragbé, ex-taekwondo-in internationale ivoirienne qui a très vite mis le bois de chauffe. La Finaliste de l’édition 2014 de Miss Côte d’Ivoire n’a ensuite pas tardé à remettre sa ceinture noire 4è dan pour traduire le sentiment d’injustice qui l’étreint lorsque la femme est appelée à travailler deux fois plus pour mériter sa place dans le sport.

« La femme doit être respectée. Elle ne doit pas travailler deux fois plus pour un poste, là où les hommes travaillent juste une fois pour le même poste », a-t-elle martelé. Une injustice qui tend à être jugulée au Dodgeball où Marie Josiane Yao (Présidente de la Fédération Ivoirienne de Dodgeball) travaille à assurer une égalité de chances. « Nous travaillons au Dodgeball à ce qu'il y ait moins d’inégalités et plus de parité dans la pratique. Nous sommes en plein dans le développement de cette discipline mais aussi dans la promotion du genre », a-t-elle rassuré.

Au-delà du regard de la société, le manque de moyens financiers et l’absence d’infrastructures adaptées restent des domaines à combler selon Mme Aminatah Nah Fofana (Directrice Exécutive du Comité National Olympique).

« Des infrastructures sportives ne sont pas sécurisées pour les femmes. Il faut des cadres adaptés pour la pratique du sport féminin et il y a aussi le financement qui est un gros pan de la réflexion globale à faire », a-t-elle indiqué. Une brèche empruntée par Mme Christine Ezoua. « Pour surmonter les freins à la pratique du sport au féminin, il faut beaucoup plus d'infrastructures au sein des communes pour le sport de proximité. Mais il y a des parents qui n'acceptent pas que leurs filles pratiquent le football parce qu'ici ça ne nourrit pas son homme », a déclaré la Présidente Commission du développement du Football Féminin à la FIF.

Quoi qu’il en soit une lueur d’espoir existe. Les performances probantes en sont une. D’ailleurs et de manière symbolique trois trophées ont été décernés aux meilleures valeurs de l’année 2023. Il s’agit Noah Sékongo, championne d’Afrique de power-lifting +84kg (première femme dans le domaine en Côte d’Ivoire), désignée révélation sportive 2023. Sandrine Niamien, attaquante du FC Inter qui a inscrit 21 buts s’est vue décerner le trophée de Meilleure Sportive de l’année 2023. Quant au prix de la Promotion du Sport Féminin, il est revenu à Sabine Kouakou, journaliste de sport au quotidien Fraternité Matin.

Patrick GUITEY

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