Votre site préféré ne pouvait rester en marge de la fête du football africain. Après deux jours de voyage, son envoyé spécial, Abdoul Kapo, est arrivé dans la soirée de mercredi à Cabinda, ville hôte du groupe B, celle des Eléphants...
On est enfin arrivé à bon port. A Cabinda. Pour rejoindre la ville portuaire angolaise qui accueille les Eléphants, c’est à un véritable parcours de combattant qu’on est soumis. On se met, notamment, sous la dent, plus de quatorze heures de vol.
Nous avons embarqué dans la matinée du mardi 12 janvier (8h30) dans un vol d’Ethiopian Airline à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Pour une petite escale trente minutes plus tard, à Accra, au Ghana. Ensuite, nous avions avalé 8h 30 de vol pour rejoindre Adis Abeba, en Ethiopie. Nous passerons la nuit dans la capitale éthiopienne embaumée par un froid polaire.
Le lendemain, mercredi, le petit déjeuner avalé au pas de course, on est convoyé dans le splendide aéroport d’Adis Abeba. Les formalités remplies, on embarque dans un vol d’Ethiopan Airline pour Luanda. Après près de quatre heures dans les cieux, on atterrit en douceur dans la grande métropole angolaise.
Ce n’est pas encore la fin de notre chemin de croix. On doit maintenant trouver un avion pour Cabinda, la ville où sont logés les Eléphants. Après moult tractations, on parvient à obtenir des tickets pour la capitale de l’enclave. Où nous atterrissons vers 18h (GMT).  Dieu merci. On est enfin arrivé.
La ville est calme. Le bouillonnement qui était né suite à l’attaque à l’arme de guerre de la délégation togolaise, s’est considérablement affaissé. Mais, les forces de l’ordre sont toujours présentes dans les différents points névralgiques de la ville. Ce qui est rassurant.
Fatigué, extenué, nous n’avons aucun mal à trouver ensuite le sommeil. Même le coût exorbitant de la vie, qui nous a frappé de plein fouet, ne parvient pas à nous couper le sommeil.
Ce jeudi, on a passé sans aucune difficulté, le processus d’attribution de l’accréditation officielle. Fiché par la Confédération Africaine de football, je n’ai aucun mal pour me procurer le fameux badge. Je suis maintenant à la CAN. Et le travail peut commencer.
Par Abdoul KAPO à Cabinda