Le dernier carré de la CAN 2010 s’ouvre jeudi en Angola avec des affiches aussi alléchantes qu’historique. Et l’histoire, elle veut être refaite par le Nigeria face au Ghana et surtout par l’Egypte face à l’Algérie.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Dès 16h00 GMT, Black Stars et Super Eagles ouvriront le bal des demi-finales de la 27e édition de la CAN 2010. Battus en 2008 par les ghanéens de Michael Essien en quart de finale, John Obi Mikel et ses coéquipiers reviennent avec l’ambition de laver l’affront. Loin d’être convaincant durant leur parcours et en l’absence de Yobo et d’Apam en défense, Shaibu Amodu sait que son équipe n’a pas la grande forme. «Nous ne sommes pas au meilleur de notre forme en ce moment», confesse le manager des Supers Eagles. Mais dans un derby tout peut changer. Mais contrairement au Nigeria, le Ghana malgré sa lourde défaite (3-1) face à la Côte d’Ivoire a montré de belles dispositions tant techniques que physique. Avec une équipe composée également des champions du monde junior, Milovan Rajevac à la même ambition que le Nigeria : celle de briguer la finale après avoir échoué il y a deux ans à la maison.
 
Algérie-Egypte : Benguela comme Khartoum,
 
Le 18 novembre à Khartoum, c’est dans une ambiance électrique que les Fennecs avaient fini par arracher le ticket du mondial 2010 aux champions d’Afrique. Trois mois après à Benguela, l’atmosphère n’a rien perdu de son odeur de souffre.  Car, «chaque confrontation contre l'Algérie est comme une guerre»,  a révélé Mohamed Zidan, l’attaquant égyptien. Pour les Pharaons, le revers de Khartoum n’était qu’un concours de circonstance. Et à partir de 19h30 GMT, «Nous allons donner aux Algériens une bonne leçon de football», a déclaré Sayed Moawad et surtout, « montrer au monde entier qu'on méritait plus qu'eux d'aller au Mondial», continue Mohamed Zidan. Côté égyptiens, plus qu’une finale et un historique troisième titre continental, l’heure est à la revanche sur les Fennecs. Mais de l’envie et du caractère, il y en aura certainement chez les Algériens qui ont sorti de façon héroïque la Côte d’Ivoire après avoir été menés à deux reprises. Et avec 1.000 supporters en renfort, les Fennecs sont sûrs d’avoir une ambiance comme celle de Khartoum. Celle qui leur a permis de vaincre des Egyptiens sûrs d’eux comme c’est le cas à Benguela.
 
Par Patrick GUITEY