L’homme d’Asmara, celui qui détenait encore récemment, avant d’être évincé par le Camerounais Eto’o Fils, le titre de meilleur buteur de la coupe d’Afrique des Nations, Laurent Pokou, l’une des légendes vivantes du  football ivoirien,  a été copieusement passé à tabac par des policiers le Dimanche dernier. Revenant d’un voyage avec son grand frère Kassi Bertin, qu’il a eu à parti avec six éléments de la CRS à Port-Bouët derrière Wharf. C’est un homme, mal en point avec des sutures à l’arcade sourcilière droite que nous avons rencontré à son domicile à Vridi Cité. A l’origine de cette bastonnade, un simple contrôle de routine. La victime raconte qu’il a été bastonné, traité comme un vulgaire bandit. Avant d’être conduit manu militari au 13ème arrondissement. Il dit ne pas comprendre le traitement dont il a été objet de la part de ses bourreaux « je ne peux pas comprendre qu’on roue de coups, un citoyen de la sorte comme s’il avait commis un crime ». Malgré cette humiliation, Laurent Pokou dit ne pas avoir l’intention de porter plainte.
Le Patriote