Face aux Etalons, la marche des Eléphants fut du poids des pachydermes qui ont eu du mal à déloger le troupeau d’Etalons placé par Paulo Duarte.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Loin du système de jeu proposé par Coach Vahid, le débat sur le rythme du jeu des Eléphants refait surface dans les salons et les rédactions. Comparée à la vitesse d’une voiture, l’on pourrait affirmer que la “caisse“ ivoirienne avançait à 10 Kms/heure face à une défense bien regroupée du Burkina Faso. Difficile de tromper la vigilance du portier Burkinabé.  
 
Interrogé sur la lenteur du jeu ivoirien avant le début du troisième tour des éliminatoires CAN-Mondial 2010, Didier Drogba avait pris pour argument la diversité des joueurs composant la sélection. «Nous évoluons tous dans des clubs différents et lorsque nous arrivons en sélection il est difficile de se  retrouver les yeux fermés comme en club», avait affirmé le capitaine des Eléphants. 8 matchs après, sans compter les rencontres amicales et le vécu de cette sélection depuis 2004, la Côte d’Ivoire garde toujours sa lourdeur. Et cela s’est encore vérifier à l’échelle des Etalons du Burkina Faso à Cabinda. Et même si Drogba affirmait être «prêt» pour la partie, le trident Yaya-Zokora-Tiotey qui devait alimenter le bastion offensif de ballons rapides et bonifié n’a pu trouver la cadence adéquate pour prendre de vitesse les Etalons.
 
Les Eléphants devraient peut-être observer un régime drastique pour prendre de la vitesse surtout face aux Etoiles du Ghana. Sinon, «Peut-être doit-on changer le pseudo “Eléphants“ pour que nous jouons vite», comme avait lancé le Président de la République de Côte d’Ivoire. En tout cas les solutions incombent à Vahid Halilhodzic qui a encore les cartes en main. Même si l’avenir reste incertain.
 
Par Patrick GUITEY