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France- Coupe de la Ligue : Lens- PSG (1-2): Diané rit, Aruna pleure

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France- Coupe de la Ligue : Lens- PSG (1-2): Diané rit, Aruna pleure

31 March 2008 0
France- Coupe de la Ligue  : Lens- PSG (1-2): Diané rit, Aruna pleure

Le duel ivoiro- ivoirien qui a opposé samedi au stade de France Aruna Dindane à Amara diané en finale de la Coupe de la Ligue a finalement tourné à l’avantage du dernier cité et le PSG, vainqueurs des Lensois qui n’ont pas démérité. La Coupe de la Ligue 2008 est revenue au Paris Saint- Germain et Amara Diané. Les Lensois et Aruna Dindane devront attendre la saison prochaine. Le choc 100% ivoirien entre les deux attaquants ivoiriens du RC Lens et du PSG a donc souri au Parisien. Titulaire d’entrée contrairement à Aruna, Diané a disputé une grosse partie.  Dès, les premiers instants du matche, il fait parler sa puissance en servant idéalement Pedro Pauleta qui a le pied carré. Au coup d'envoi, le Portugais ne savait pas encore s'il disputait la dernière finale de sa carrière, Coupe de France oblige. Mais si c'était sa dernière sortie, autant la réussir. Son élongation à la cuisse gauche, le Portugais avait tout fait pour s'en remettre, et pour en être, de cette finale de Coupe de la Ligue au Stade de France. Fidèle à sa réputation d'homme providentiel, Pauleta a ouvert la voie au Paris-SG pour son premier titre de la saison, et également la 3e Coupe de la Ligue de son histoire, face à Lens (2-1). Mais dans ce match capital, entre deux moribonds du Championnat, la victoire ne s'est pas jouée, comme prévu et annoncé, sur ce fameux mental. Elle s'est jouée, après un coup de génie, sur un coup du sort. Contre cela, le fameux esprit Sang et Or ne pouvait vraiment rien.
Rayon attaquant, la chance avait, déjà, choisi sa génération, samedi : celle des vieux briscards. Loïc Rémy en faisait la cruelle expérience, dès la 8e minute. Touché au tibia, l'homme en forme côté lensois quittait la pelouse en larmes, alors que la rencontre débutait sous les meilleurs auspices : du jeu, de l'envie, de l'engagement et des cris. Une énorme occasion parisienne, aussi, Pauleta, décidément, contré à la dernière seconde par un Coulibaly chevaleresque (4e). Maoulida croisait trop sa frappe dans le camp d'en face (7e) : le débat était posé. Moribonds en Championnat, Paris et Lens étaient bien là. Mais les hommes de Paul Le Guen avaient l'efficacité, et les parades d'un Mickaël Landreau retrouvé (30e), pour eux. Et l'atout numéro un en la matière, le buteur contre Auxerre en demie, contre Valenciennes en quart, contre Montpellier en huitième : 19e, Pauleta suivait bien, Pauleta levait la tête, Pauleta lobait astucieusement Le Crom du droit. Mais on le sait, et Saint-Etienne et Marseille le savent mieux que personne, Lens n'a pas son pareil pour revenir dans un match. Ce fameux mental, sans doute revigoré, à la pause, par une causerie dont Daniel Leclercq a le secret. 47e, Mangane est contré par Ceara ; 52e, Carrière prenait le meilleur sur Sakho et marquait d'une frappe croisée du droit. Le scénario classique, à une exception près : d'habitude, Lens plante rapidement le deuxième. Là, on ne l'a pas vu venir, si ce n'est sur cette superbe frappe de Monterrubio aux 20 mètres qui finissaitt sa course sur le poteau droit de Landreau (69e). Ou sur cette frappe de Demont claquée par le portier parisien, dans un très bon soir (90e+1). Il n'est alors plus question de mental, mais bien de chance, quand les tentatives ne se concrétisent pas, ou quand la main d'Hilton, dans les trente dernières secondes, déséquilibre Luyindula, entré à l'heure de jeu. A la limite de la surface. La réussite, pour finir encore, sur ce penalty, tiré dans un style tout à fait personnel par Bernard Mendy, mais qui suffisait à tromper le Crom (90e+3). Pauleta se ruait sur la pelouse, pour la 4e finale remportée dans sa carrière. Jérôme Rothen saluait déjà « un signe pour le maintien », mais préférait « savourer » et reparler de tout ça demain. Boire une coupe de mousseux, sûrement. Mais pour déboucher le champagne, il faudra attendre le 17 mai. 
Joachim Tiégna

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