Ulrich Stielike a levé son deuil. L’ancien international allemand goûte de nouveau à la vie après les graves problèmes familiaux qu’il a connu ces derniers temps. Il se sent beaucoup mieux plus de deux semaines après le décès de son fils des suites d’une longue et éprouvante maladie. Libre de tout engagement, l’ex- sélectionneur de la Côte d’Ivoire se repose actuellement en Espagne en compagnie de son épouse. Histoire pour eux d’oublier le malheur qui les a frappé en pleine Coupe d’Afrique des nations. Une compétition à laquelle n’a pu participer malheureusement l’ancien défenseur du Real Madrid.
A deux semaines du coup d’envoi de la compétition continentale, contraint par la maladie de son fils il avait été obliger d’abandonner la mort dans l’âme, son poste d’entraîneur à la tête des Eléphants. Une équipe qu’il avait pourtant qualifiée pour le grand rendez- vous ghanéen. Après la grosse désillusion de son ancienne équipe au Ghana et au moment où les dirigeants ivoiriens sont à la recherche d’un nouvel entraîneur, l’Allemand affirme qu’il est disposé à retrouver son poste.
L’homme a également balayé les rumeurs de dissensions avec la FIF qui ont vu le jour après l’annonce de son retrait de la tête du staff technique des Eléphants à la veille de la CAN. Officiellement,le bail d’Uli avec la Côte d’Ivoire devait s’achever à la fin de ce mois. Le technicien allemand qui aura laissé une très bonne impression auprès du public sportif ivoirien en très peu de temps, se dit être à la disposition de la Fédération ivoirienne pour une nouvelle collaboration. Il espère que le choix des dirigeants fédéraux ivoiriens sera porté sur lui.
D’ailleurs, la Fédération ivoirienne va rencontrer dans les prochains jours son ancien salarié pour évoquer l’éventualité d’un nouveau contrat. Les deux parties ont beaucoup a gagné dans un renouvellement de leur union. La Fédération ivoirienne de football s’épargnera ainsi une nouvelle quête d’entraîneur alors que les échéances des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010 approchent à grands pas. Avec Stielike, elle sait aussi à qui elle a affaire. Le technicien aura lui de son côté l’avantage de ne pas connaître trop longtemps le chômage. En plus, s’il est reconduit sur le banc ivoirien, il ne partira pas de zéro comme ce sera le cas s’il prenait en main une nouvelle sélection. Avec les Eléphants, qu’il connaît assez bien, il sait à quoi s’attendre et sait d’emblée le travail qui sera le sien. Pourvu que lui et l’équipe de Jacques Anouma parviennent à accorder leur violon. 
Joachim Tiégna