Au sport mécanique, une déclaration en appelle un autre. Après la sortie musclée de Mme Kady Angelbert, Présidente sortante de la Fédération Ivoirienne de Sports Auto-Moto (FISAM), le comité de restructuration du paysage des sports mécaniques dirigé par M. Aka Hubert est monté au créneau pour illuminer la farce que Mme Angelbert à fait passer pour vrai au public ivoirien.
Entourés du responsable de la Fédération Motocyclette de Côte d'Ivoire, M. Soumahoro Mamadou, et de plusieurs autres membres du comité de gestion, M Aka Hubert, au cours d'une conférence de presse tenue le mercredi 18 juillet 2007 dans la salle VIP du Stade Houphouët Boigny, a tenu à éclairer les coins obscurs qui jonchent les travées de la crise dont est sujet les sports mécaniques depuis quelques mois.
Si M. Aka Hubert soutenu par un ensemble de plusieurs clubs pétitionnaires ont décidé de prendre leur destin en main c'est pour élever la voix pour dénoncer les dérives constatées dans la gestion de Mme Kady Angelbert. Des revendications claires et  fondées qui ont amené le Ministère des Sports à invalider l'Assemblée Générale Elective qu'a organisée le 15 mars 2007 dernier, la présidente de la FISAM.
En ce qui concerne les missions assignées à M Aka Hubert elles se sont résumées en deux grands points. Organiser le Rallye Bandama et effectuer le toilettage des textes. Pour le premier point, M Aka Hubert, récemment à Harare, a souligné que la Côte d'Ivoire rayée de la carte africaine et intercontinentale des sports mécaniques a été rétablie dans ses droits." Nous avons été réintégrés à la FIA (Fédération Internationale d'Auto) et à la CASA (Confédération Africaine de Sports Auto), qui nous a félicité pour notre travail et nous a demandé d'aider à la création de la Confédération Ouest-Africaine de Sport Auto", a déclaré M. Aka Hubert. 
"Mais alors que nous sommes en train de travailler pour la Côte d'Ivoire avec la bénédiction de la tutelle et des partenaires extérieurs, des voix s'élèvent pour nous dénigrer", s’étonne le Président du comité de transition qui entend parler "au nom de la FISA" et non de la FISAM. Car depuis le dimanche 10 juin dernier, il n'est plus question d'associer l'automobile et les motos. Et ce, "même si Kady indispose le Président de la République obligé de la suivre parce qu’il connaît ses parents", a déclaré Soumahoro Mamadou, Président de la Fédération Motocyclette de Côte d'Ivoire.
Et d'ailleurs depuis 1997, "la latitude a été donnée au sport moto de créer leur fédération" auquel un "agrément, depuis le 6 février 2007, a été octroyé par le Ministère de l'intérieur sur avis favorable du Ministère des Sports",  a souligné M. Soumahoro Mamadou. Alors, les partisans de cette scission entre les deux engins s'étonnent du forcing de Mme Kady Angelbert qui en arrive même à "trafiquer le journal officiel de la Côte d'Ivoire" pour tenter de se justifier aux yeux de la nation. Ce délit, Mme Kady Angelbert devra en répondre face à la justice ivoirienne où une procédure a été engagée à l'initiative de M. Aka Hubert.
Il serait donc étonnant de rencontrer M. Aka Hubert à l'Assemblée Générale Elective bis que Mme Kady Angelbert et le Ministère des Sports se seraient mis d'accord pour organiser le 4 août prochain. "Nous ne sommes pas informer de cette AGE à laquelle nous ne comptons pas participer. Car le Ministère ne nous a jamais adressé de courrier pour une quelconque réélection. Et puis, je crois savoir qu'il s'agit de la FISAM et non de la FISA dont nous sommes les dirigeants. Alors cette Assemblée ne nous concerne pas", a exprimé le Président du comité de transition de la FISA.
Ces bruits de déstabilisation du sport automobile semblent être vains pour le Président du comité de transition de la FISA qui a terminé son intervention avec des notes d'espoirs pour le sport mécanique ivoirien. "La Côte d'Ivoire aura son rallye Bandama. Et rassurez-vous, notre pays, avec les efforts que nous consentons, redeviendra la plaque tournante des sports mécaniques en Afrique".
Patrick GUITEY