Les quarts de finale c’est pour maintenant. Les Eléphants de Côte d’Ivoire après leur sans faute lors de la première partie de la compétition se concentrent sur la cible Guinée. Un autre obstacle non négligeable que le groupe de Gérard Gili cuisine en vue d’en connaître les contours avant le dimanche 3 février pour un remake de la rencontre amicale du 6 février 2007.
Les Eléphants de Côte d’Ivoire se sont sacrifiés à la traditionnelle conférence de presse d’après match. Mercredi, au Takoradi Beach Hôtel et en face de la presse, Gérard Gili était accompagné de Zoro Marc et de Boubacar Sanogo, les deux derniers buteurs face aux Aigles du Mali.
Heureux du parcours de ses poulains, Gérard Gili, premier à prendre la parole, n’a pas été stupéfié  de la performance des Eléphants qu’il a sorti du banc. « Je ne suis pas surpris de la prestation des joueurs. De toutes les façons pour faire une bonne CAN il faut avoir 23 joueurs qui sont à leur meilleur niveau », a déclaré le technicien français. Le bon résultat avec la manière face au Mali n’est donc pas une surprise pour lui. Un match passé est un match à oublier pour penser à l’avenir. Gili précis et bref dans ses interventions a déjà la tête sur le Syli National de Guinée. Une sélection qui ne filtrera pas des cribles de la méfiance des Eléphants contrairement à l’apparence. « On respecte la Guinée comme toutes les autres sélections qualifiées pour cette coupe d’Afrique. C’est avec beaucoup d’humilité que nous allons aborder ce match ».  Zoro Marc et Boubacar Sanogo pas trop certains de débuter le match face à la Guinée ont su savourer le temps de jeu face au Mali. Et même si être sur le banc représente une «frustration » pour Sanogo, le plaisir de participer pour une première fois à la CAN reste «quelque chose de formidable» pour l’attaquant du Werder de Brême.   
Quant à Zoro, il attend encore son heure qui ne pourra être déterminée que par Gérard Gili au moment de la désignation des onze entrants face aux autres Eléphants ; ceux là en provenance de Conakry pour un quart de finale qui laissera des traces sur la pelouse du Takoradi Sports Stadium.
Patrick GUITEY à Takoradi