La Fédération Ivoirienne d'Athlétisme (FIA), l'une de ces nombreuses institutions sportives ivoiriennes victimes de dissension en son sein a fait une sortie, mardi, par la voix de son Président Hervé Porquet, pour dénoncer les tentatives de déstabilisations de certaines mains qui, hier, étaient aux manettes.
Et lorsque le micro a été tendu au Président de la FIA en vue de désigner le germe pathogène du début de malaria de l'athlétisme ivoirien, Hervé Porquet n'y ait pas allé avec le dos de la cuillère. " Il se passe que M. Haroun Charles s'inscrit en manipulateur pour déstabiliser l'athlétisme ivoirien en ressassant à l'aide de lettres d'huissier, des dettes que la FIA aurait accumulé depuis 2001".
Encore un problème de fric qui déchire deux hommes qui militent, en tout cas pour ce qu'il y a lieu d'apprécier sur le terrain, pour la même cause: redorer le blason de l'athlétisme ivoirien tant sur le continent qu'à l'échelle internationale. Cependant les chemins empruntés pour cet objectif ne semblent pas être les mêmes à quelques encablures des Jeux Olympiques de Pékin 2008.
Car si pour Haroun Charles, ex-secrétaire général de la fédération d'athlétisme actuellement en fonction au Comité National Olympique (CNO), le remboursement des dépenses entreprises par lui pour le compte de FIA est plus que vital, la démarche de réclamation est "malsaine" aux yeux d'Hervé Porquet, Président actuel de la FIA qui semble ne pas se reconnaître dans les dires de son "grand frère, aujourd'hui faux frère qui veut stopper les activités de la fédération".
Et même si la machine de déstabilisation est en marche avec en ligne de mire une Assemblé Générale Extraordinaire de destitution du "régime en place" qui aura lieu le samedi 29 septembre 2007 à Cocody, le Comité Directeur légalement constitué continue son travail de "redynamisation de l'athlétisme ivoirien qui a permis de hisser 5 Ivoiriens au sein de l'instance internationale de l'athlétisme".
Patrick GUITEY