En 1932, le Dr. William Jones a créé la FIBA en plaçant les Fédérations Nationales Membres au cœur même de cette structure. Borislav Stankovic a popularisé le sport dans le monde entier en permettant l’affiliation d’une grande partie des 214 fédérations nationales actuellement membres de la FIBA, en intégrant, dès 1989 les joueurs professionnels de la NBA aux compétitions de la FIBA et aux Jeux Olympiques, et en soutenant la création des Zones afin d’assurer la proximité avec les membres de la FIBA. Ces 15 dernières années, la FIBA a donc investi dans les Zones et a veillé à ce que leurs structures soient solides et viables financièrement.

82 ans après, l’institution entame un nouveau départ, une nouvelle méthode de gouvernance.

« La FIBA doit renforcer sa position par rapport aux autres sports et engager toutes les Fédérations Nationales Membres afin de mettre en œuvre des projets de croissance ambitieux pour l’avenir. Cela implique des fondations et structures solides, mais également davantage de ressources et d’efforts. La FIBA, ses Zones et tous les acteurs du Basketball doivent donc travailler main dans la main en veillant à ce que temps et ressources soient exploités de manière optimale pour le développement du Basketball » peut on lire dans le manifeste du congrès de Barcelone.

La nouvelle gouvernance de la FIBA est un outil vers notre vision, celle de rendre le Basketball la plus grande communauté sportive et d’amener davantage de nouveaux pays au-devant de la scène.

C’est dans le cadre de la mise en place effective de cette nouvelle politique que le secrétaire administratif de FIBA, Markus Studer et le secrétaire général de FIBA Afrique ont eu une séance de travail, au secrétariat général de FIBA Afrique. La nouvelle version FIBA devrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2015. Et l’Afrique entend bien jouer sa part dans le développement de ce sport.

O. Caldriani