Comme pour perpétuer l’image hideuse de l’Afrique qui s’aime en se châtiant où qui appelle le reste du monde à la balafrer, quelques professionnels du continents se sont donner en spectacle devant les cameras de la presse étrangères. Pas besoin pour la presse sportive africaine de se plaindre de ne pas avoir le scoop de telles copies bien pales. Car si c’est la presse internationale qui a l’exclusivité des déclarations de nos internationaux, autant qu’elle ait également le pervers revers de la médaille. Mais l’Afrique qui s’entredéchire, cela fait bien plaisir à bon nombre d’occidentaux.  Mais les premiers coupables sont bien ceux qui n’ont que faire de leur self-control.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Et cela remonte à bien longtemps. Mais pour plus récent l’on pourrait faire un flash-back sur le coup de boule de Samuel Eto’o dans la poitrine de Césars, défenseur du Chievo Verone. Loin d’être de la boxe, cette technique est également utilisée pour déstabiliser l’adversaire.  Après l’international Camerounais, les Ivoiriens ont pris le relais pour ne plus le lâcher. Outre le dernier affrontement au sein des Eléphants entre Salomon Kalou et Abdoulaye Méité, se fut au tour de Didier Drogba de sortir les crocs face à John Terry. Dernière bagarre en date, l’accrochage entre Kolo Touré et Emmanuel Adebayor suite à un tacle appuyé du vice-capitaine de Manchester City sur l’international togolais. Inarrêtable à l’entraînement lors de son show pugilistique, il fut curieux de  voir Kolo jouer les casques bleus lors de la friction entre Zabaleta et Bakary Sagna au cours de la rencontre Arsenal-Manchester City qui a entraîné l’expulsion des deux hommes. Pour son altercation avec Adebayor, Kolo a donné des explications. Cette bagarre qui ne sera pas l’ultime, serait pour lui le baromètre de sa forme actuelle. «De toute façon, avec Adebayor, ce n’est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière. A Arsenal, on s’accrochait déjà souvent. On se connaît bien, peut-être trop. En tout cas, ça prouve qu’on déborde d’énergie. Ce n’est pas si négatif», confirme-t-il.
 
Dommage que des icônes du football offrent un spectacle aussi désolant à leurs admirateurs, surtout les internationaux ivoiriens qui devraient plutôt offrir un visage plus reluisant à leurs compatriotes affligés par la crise que vit leur pays. Ce visage de solidarité qui avait permis aux Eléphants d’offrir une accalmie à la Côte d’Ivoire aux heures chaudes de la crise avec la rencontre Côte d’Ivoire-Madagascar jouée à Bouaké. Il est temps à présent que les Eléphants lavent leur linge sale en famille et offre le résultat propre aux Ivoiriens qui, après l’échec des politiques, n’ont plus que le sport, le football pour seul langage commun.
 
La Rédaction